le Ninebot One est un gyropode électrique dédié à la mobilité personnelle. Utilisable et pratique au quotidien en zone urbaine, il suffit de pencher son corps en avant pour que cette monoroue commence à avancer.
Coté performance le Ninebot One peut atteindre 20 km/h. Il dispose d’une autonomie variant de 10 à 30 km en fonction de l’utilisation. Enfin, cet engin électrique se recharge complètement en 2 heures et pèse un peu moins de 13 kg. Idéal pour se rendre au travail !
Comme le montre la vidéo ci-dessous, le Ninebot One permet de réaliser de petits sauts pour franchir les trottoirs. L’engin semble aussi à l’aise pour descendre quelques marches d’escalier.
Proposé à moins de 700 euros, Ninebot est deux fois moins cher que son concurrent Solowheel.
Le traitement neurologique des mots du langage est spécifique au cerveau de chaque individu. S’appuyant sur ce constat, une équipe de chercheurs basés en Espagne et aux États-Unis a pu élaborer un test d’identification grâce auquel un ordinateur est capable de reconnaître un individu en détectant les ondes cérébrales correspondant au mot qu’il vient de lire. Une empreinte neurologique qui, pensent-ils, pourrait un jour servir d’outil biométrique.
Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde ». Voilà une expression souvent employée lorsqu’une personne se rend compte qu’elle n’arrive pas à communiquer avec une autre. Les mots n’ont pas la même signification pour tout le monde et cela se vérifie très concrètement au niveau de l’activité cérébrale. Et si donc notre cerveau produit des ondes cérébrales spécifiques lorsqu’il analyse un mot, il serait possible de se servir de ces informations pour identifier une personne. C’est ce qu’a démontré une équipe réunissant des scientifiques du Centre de recherche basque sur la cognition, le cerveau et le langage basé en Espagne et de l’université de Binghamton aux États-Unis.
Dans un article qui vient de paraître dans la revue Neurocomputing, les chercheurs expliquent avec quelle méthode ils sont parvenus à identifier l’activité neurologique associée au traitement d’un mot. L’expérience pilotée par le professeur Blair Armstrong a consisté à enregistrer l’activité cérébrale de 45 volontaires pendant qu’ils lisaient une liste de 75 acronymes parmi lesquels figuraient les mots CIA, DVD, FBI. Les ondes cérébrales produites pour chaque terme étaient suffisamment spécifiques pour qu’une fois l’opération répétée, un ordinateur soit capable de reconnaître les participants avec un taux de réussite de 94 %.
Pour LG Electronics, les téléviseurs à écran plasma, c’est terminé. Désormais, la firme sud-coréenne mobilise ses ressources pour concevoir des produits basés sur les diodes électroluminescentes organiques (Oled). Le groupe communique d’ailleurs régulièrement à ce sujet : l’an dernier, des écrans Oled souples ont par exemple été présentés lors du CES. Mais la souplesse n’est pas l’unique qualité physique qui intéresse LG.
Le groupe asiatique travaille aussi sur la finesse des écrans Oled, en témoigne la présentation en Corée du Sud d’un prototype d’écran de 55 pouces de diagonale (soit 140 centimètres) dont l’épaisseur est inférieure au millimètre (0,97 millimètre, pour être exact) ! En comparaison, le téléviseur Oled de 55 pouces actuellement commercialisé par LG a une épaisseur de 4,3 millimètres.
Du fait de son extrême finesse, l’écran est léger (1,9 kg). Il est en outre souple et peut être suspendu au murvia des aimants. En revanche, la manière dont l’alimentation électrique et le signal audio/vidéo parviennent jusqu’au téléviseur n’est pas précisée. LG n’a pas prévu de commercialiser cet écran dans un avenir proche, qui a été exposé pour illustrer le savoir-faire du groupe.
Produire de l' electricité avec des déchets nucleaires
25/05/2015 21:22
Si l’énergie nucléaire est sans doute aujourd’hui l’énergie décarbonée la plus efficace dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, le stockage et la longévité des déchets radioactifs qui en résultent divisent encore populations et spécialistes sur la pertinence de cette énergie à long terme.Une question qui pourrait devenir de l’histoire ancienne si le projet de la start-up TransAtomic venait à voir le jour. Créée par des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology), cette société propose en effet de produire de l’électricité à partir de déchets nucléaires via un nouveau type de réacteur. Encore au stade expérimental, le projet TransAtomic a récolté récemment plus de 2,5 millions de dollars de fonds via des investisseurs privés pour poursuivre ses recherches et mettre en place un premier projet pilote.
Un procédé à base de déchets nucléaires plus propre et plus sûr...
Mark Massie et Leslie Dewan, tous deux chercheurs au MIT, ont fondé la société TransAtomic en 2010 dans le but de mettre sur pied un nouveau type de réacteur nucléaire révolutionnaire. Appelé WAMSR (Waste Annihilating Molten Salt Reactor), ce réacteur fonctionnerait non plus sur le base de crayons de combustible d’uranium solides utilisés dans les réacteurs traditionnels, mais via un noyau composé de carburant liquide, principalement constitué de barres de combustible « usées » dissoutes dans une solution de sel.« Les déchets nucléaires ne sont pas vraiment des déchets. Ils contiennent encore une énorme quantité d’énergie« , souligne Leslie Dewan.Le réacteur permettrait ainsi d’exploiter la quasi-totalité de l’énergie potentielle contenue dans l’uranium, contrairement aux réacteurs traditionnels, qui eux, n’utilisent que 3 à 5% de cette énergie, tout en produisant une énergie totalement décarbonée. Un tel système ne générerait que 2,5% des déchets produits par les réacteurs existants.Ajouté à cela, ce dispositif serait également plus sûr que les réacteurs existants actuellement. Le carburant liquide utilisé n’aurait pas les mêmes exigences en matière de refroidissement. En cas de problème et d’arrêt du réacteur, le liquide se solidifierait de lui même et serait donc plus sûr que les cœurs
Des chercheurs américains ont créé un matériau métallique composite capable de flotter sur l'eau. Si les tests à plus grande échelle s'avèrent concluants, cette découverte pourrait révolutionner l'aéronautique, l'automobile et bien d'autres secteurs.
Ce matériau composite à matrice métallique a été mis au point par les scientifiques de l'École polytechnique de l'université de New York et de Deep Springs Technology. D'après Sciences et Avenir, l'habituel polymère contenant des micros sphères creuses a laissé place à un alliage de magnésium. C'est ce changement qui donnerait au matériau des caractéristiques jamais vues jusqu'à maintenant.
Plus léger que l'eau
La principale caractéristique de ce métal est qu'il flotte sur l'eau grâce à sa masse volumique très faible (0,92 g par centimètre cube et 1 pour l'eau), contrairement aux autres métaux. Il possède aussi une très bonne résistance aux conditions marines souvent difficiles et aux changements de température importants. Cette solidité est due aux sphères de silicium qui ont été ajoutées dans l'alliage de magnésium. Chacune des sphères amortit les chocs qu'elle reçoit ce qui permettrait d'avoir un produit avec une résistance très importante, même aux coups les plus puissants. Il faut savoir qu'une sphère pourrait freiner une secousse avec une pression supérieure à cent fois celle d'un incendie avant de céder.
De nombreuses perspectives industrielles
Dans certaines industries, cette découverte pourrait ouvrir des débouchés très intéressants. "La capacité des métaux à résister à des températures plus élevées peut être un énorme avantage pour utiliser ces composites dans les moteurs et les composants d'échappement", déclare Nikhil Gupta, auteur d'une étude américaine à ce sujet. L'industrie navale, mais également automobile (pour construire des véhicules plus légers et donc moins consommateurs), ainsi que l'armée pourraient être directement concernés. Le laboratoire de recherche de l'armée américaine a d'ailleurs cofinancé le projet, preuve de son intérêt.
Néanmoins, ce produit n'en est encore pas à cette étape. Les scientifiques doivent encore réaliser de nombreux tests, notamment pour voir si le morceau de métal présente les mêmes propriétés à une plus grande échelle.