Deux jeunes ingénieurs ont conçu un casque à vision augmentée qui permettra aux pompiers de voir des personnes ou des objets à travers la fumée lors des interventions impliquant un incendie. Une invention qui est aujourd’hui en lice pour le concours Lépine 2015.

Voici une invention révolutionnaire qui pourrait bien sauver la vie de nombreux soldats du feu tout en leur permettant d’être plus efficaces dans leurs interventions. Deux jeunes ingénieurs, fraîchement diplômés de l’École nationale des ponts et chaussées de Paris, ont en effet conçu un casque qui permet de voir à travers la fumée. Grâce à ce dispositif baptisé Ektos, les pompiers auront ainsi la possibilité de se déplacer dans une pièce ravagée par un incendie tout en ayant accès à des informations essentielles normalement indétectables à l’œil nu dans ces conditions. Ils pourront de cette façon voir si une personne blessée est présente à proximité, mais également prendre connaissance des obstacles à contourner et des parties du plafond qui menacent de s’écrouler. « Aujourd’hui le pompier est isolé, tout seul, au milieu de la fumée, et il ne voit rien. L’idée a été de lui rendre cette vision », déclare Corentin Huard, l’un des deux inventeurs.

Comment fonctionne Ektos ? Grâce à la combinaison de plusieurs technologies existantes. Une caméra infrarouge fixée sur la partie extérieure du casque se charge de retransmettre en temps réel les images dans le masque respiratoire. Celles-ci viennent se superposer aux informations captées naturellement par les yeux du pompier, lui offrant ainsi l’accès à une réalité virtuelle, un peu comme le font actuellement les google glass. Mais ce n’est pas tout, puisque les images obtenues sont également transmises en direct, via une liaison Wi-Fi, aux officiers restés à l’extérieur. Ces derniers peuvent ainsi suivre l’évolution de la mission, guider les soldats du feu à l’intérieur et cerner leurs besoins éventuels. « À l’heure actuelle, les pompiers sont complètement isolés de leurs supérieurs, ils n’ont qu’une communication radio de très mauvaise qualité. Notre système transmet directement une image qui est beaucoup plus facile à interpréter », précise Alice Froissard, seconde inventrice et co-fondatrice de l’entreprise Ektos, relayée par le site futura-sciences.

Ce projet a pu voir le jour grâce à la collaboration des deux jeunes ingénieurs avec une équipe de pompiers de Seine-et-Marne. « Nous sommes partis des besoins de l’utilisateur en allant sur le terrain rencontrer les pompiers, en nous mettant en situation afin de comprendre les enjeux et les besoins de leur métier », explique Alice Froissard. Les résultats obtenus lors des premiers essais ont d’ailleurs enthousiasmé les professionnels de la région puisqu’ils ont permis de démontrer l’efficacité du dispositif au sein d’une fumée extrêmement dense. Des tests en situations réelles devraient également être menés d’ici la fin de l’année.

L’entreprise Ektos est actuellement à la recherche de financements et de partenaires afin que le prototype puisse être amélioré et commercialisé dès 2016. « Des entreprises comme Total, GDF ou la SNCF sont intéressées et pourraient être nos premiers clients, car elles possèdent des budgets plus importants que les pompiers », estime Corentin Huard, relayé par le site Leparisien.

https://youtu.be/EC1oChnz_0A

Vous aviez du mal à vous garer ? Choumac Ingénierie vous présente Luxmeanspace, une solution innovante de stationnement souterrain, sous la forme d’ascenseur pour voitures. Nous nous sommes entretenus avec Jeson Bignolais, à l’origine de cette idée, qui nous parle de son invention.

Cela fait 2 ans que Jeson Bignolais met au point sa solution de stationnement souterrain, après avoir constaté un besoin fréquent : celui de stocker du matériel ou des voitures sans encombrer l’espace. Une solution esthétique et pratique qui prend en compte les attentes des clients, qu’ils soient des particuliers ou des entreprises. Ceux-ci ont souvent besoin de gagner de la place car un garage, c’est encombrant et parfois insuffisant pour garer deux véhicules.

Jeson Bignolais nous explique que son système est constitué principalement d’une table élévatrice qui est mise en mouvement grâce à un système hydraulique. Elle peut être contrôlée soit par une télécommande, soit par des applications mobiles. Des produits peuvent aussi être intégrés au système comme une borne de rechargement pour véhicule électrique, un système de détection de présence ou un dispositif anti-incendie. Pour un prix global d’environ 70 000 euros et un délai d’environ 2 mois, l’entreprise met en place un système adapté au besoin de chacun.

Le principal avantage de Luxmeanspace est le gain de place. Que rêver de mieux que de n’utiliser que quelques mètres de surface tout en stockant deux fois plus de véhicules ? En plus d’assurer une sécurité renforcée pour les véhicules, ceux-ci peuvent être accessibles facilement et où vous le souhaitez. Luxmeanspace permet également de soulever des charges importantes dans un espace fait sur mesure, sans les contraintes de permis de construire ou d’impôt.

80 entreprises et particuliers ont adopté cette solution révolutionnaire en Europe et certains l’ont même adoptée plusieurs fois.

L’armure liquide, un objet digne d’un film de science-fiction. Et pourtant, des scientifiques polonais ont rendu réelle cette possibilité dans le but de créer un gilet par balle de nouvelle génération.

« Ce liquide est différent des autres, sa viscosité change avec l’augmentation de la force appliquée. Cette viscosité augmente grâce aux particules dans la structure liquide ; par conséquent, celles-ci forment une barrière contre la pénétration d’un facteur externe », indique Karolina Olszewska de l’Institut Moratex basé à Å�ódź en Pologne.

L’Institut technologique Moratex travaille sur une armure utilisant un liquide spécial, non newtonien : le liquide STF (Shear-Thickening Fluid). La viscosité du liquide STF peut varier en fonction de la force mécanique exercée dessus, ce qui n’est par exemple pas le cas de l’eau. Ce liquide équipant l’armure durcit à la réception d’une balle de pistolet, en réaction à l’augmentation de la température lors du contact. Ainsi, le choc est absorbé instantanément et empêche les dommages majeurs pour les organes.

« Nous avons réduit la déformation de quatre à un centimètre », s’exclame Marcin Struszczk, chercheur polonais pour l’institut Moratex.

Un gilet par balle traditionnel peut se déformer de 4cm vers l’arrière, ce qui n’est pas le cas du gilet conçu par Moratex, renforçant la capacité de protection pour le porteur de la protection. Le fluide remplit des sachets spéciaux intégrés dans le gilet, couvrant le corps et favorisant les mouvements. Selon Moratex, son gilet par balle offre une sécurité plus importante que les gilets en Kevlar.

Le fluide STF utilisé pour ce type de gilet pourrait être adapté à d’autres utilisations, en entrant par exemple dans la composition de prothèses pour sportifs, de pare-chocs pour véhicules ou encore de barrières protectrices pour les routes.

À l’heure où les panneaux solaires descendent de nos toits pour apporter leur énergie à nos objets du quotidien, il fallait bien que quelqu’un se penche sur les vélos électriques. C’est désormais chose faite grâce à un ingénieur danois qui a mis au point le Solar Bike, un vélo électrique solaire.

Remplacer les rayons des roues par ceux du soleil, c’est un peu l’idée qu’a eue Jesper Frausig, un ingénieur danois qui a présenté le Solar Bike. Il s’agit d’un concept de vélo électrique fonctionnant à l’énergie solaire grâce à des panneaux photovoltaïques installés sur les roues.

L’apparence du vélo est relativement classique et les roues deviennent lenticulaires, à savoir pleines, pour fournir toute sa puissance au vélo. Au niveau des caractéristiques du Solar Bike, il est capable d’atteindre des pointes de vitesse à 50 km/h, bien que sa vitesse moyenne soit de 24 km/h.

Avec une batterie pleine, le Solar Bike, toujours en cours de développement, possède une autonomie de 70 km. Mais selon Jesper Frausig, le vélo est capable de se recharger grâce à l’énergie solaire pour fournir entre 2 et 25 km d’autonomie en plus au vélo, en fonction du niveau d’ensoleillement de la journée, de la période de l’année et du lieu où on se trouve.

Un concept qui devrait plaire aux citadins déjà adeptes du vélo électrique, celui-ci étant plus écologique. Pour les autres, à moins d’être vraiment tatillon sur les émissions de CO2 provoquées par la transpiration ou encore une plus forte respiration, la solution la plus écologique reste le vélo qui fonctionne avec nos jambes.

Ce  genre  de  technologie  nous  oriente  progressivement  vers  la   technologie  de  l'  electricité  sans  fil  .  Des  pylones  d' une  nouvelle  generation  emettront  sous  formes d'  ondes  une  source   electricique  .  Et  de  mini  recepteurs  intégré  dans  certains  de  nos  appareils  ( Smartphone  par  exemple  )  capteront  cette  fameuse  onde  qu' ils  transformeront  en  électricité  .  D'  autres  recherches  dans  le  même  domaine  ont  déjà  été  réalisé  .  Comme  je  le  dis  souvent  le  travail  de  plusieurs  equipes  de  recherches  disséminés  à  travers  le  monde  se  combineront  dans  le  futur  pour  mettre  au  point  cette  nouvelle  technologie  de  la   transmission  de  l'  electricité  sous  forme  d' ondes  ?

Les projets pour améliorer les performances de nos smartphones et autres appareils mobiles se multiplient, et concernent souvent leur autonomie. Présentation de l’ingénieux projet de Nikola Labs, une coque de smartphone qui récupère l’énergie dans l’air pour le recharger.

Devant la multiplication des utilisations possibles de nos smartphones, nous faisant passer de plus en plus de temps sur leurs écrans, l’autonomie de ceux-ci est au centre des préoccupations et des concepts innovants en tous genres. Ainsi, recharger son portable est, ou sera, possible grâce à un bracelet, un tatouage, la chaleur humaine, ou encore en chantant, entre autres.

Cible des innovations de demain, les coques de smartphones. Si leur fonction était jusque là exclusivement protectrice, de nouveaux projets désirant exploiter les coques de smartphones fleurissent. Nous vous parlions récemment du Nexpaq, la coque modulaire qui ajoute des composants à son smartphone, c’est désormais au projet de Nikola Labs de faire parler de lui.

Prochainement en campagne de financement participatif sur la plateforme Kickstarter, il s’agit d’une technologie exploitée à l’Université d’État de l’Ohio (États Unis), qui permet de récupérer l’énergie présente dans l’air afin d’améliorer l’autonomie de nos smartphones. Une coque, qui devrait être vendue autour de 99 $ (environ 88 €), capable donc de capter l’énergie des technologies sans fil présente dans l’air (wifi, Bluetooth, réseaux télécoms…) et de la restituer dans le smartphone grâce à un convertisseur. Selon ses concepteurs, cette coque pourrait offrir jusqu’à 30 % d’autonomie supplémentaire au smartphone équipé.

Une première coque destinée à l’iPhone 6 vient d’être présentée, d’autres devraient suivre, et Nikola Labs espère que cette coque sera commercialisée dans l’année.

Cette technologie avait été découverte au XIXe siècle par Nikola Tesla qui a fortement inspiré les concepteurs de cette coque, notamment pour le nom de la société, ainsi que pour le lieu choisi pour la présentation de la première coque, à savoir l’immeuble où vivait Nikola Tesla.