https://youtu.be/wH1q599fUVg

Une mère dont l’enfant de cinq ans, handicapé par la paralysie cérébrale, ne pouvait se tenir debout inventa l’Upsee, un appareil adapté à la condition de son fils afin qu’il puisse demeurer en position verticale et expérimenter la marche. Cet attelage s’accroche à l’adulte grâce à des sangles réglables selon la grandeur des enfants. Des souliers adaptés relient les pieds des enfants à ceux des adultes qui se déplacent en guidant leurs pas.
 

Les enfants deviennent mobiles, retrouvent une certaine autonomie et établissent des relations avec les gens de l’entourage. Ils exécutent ainsi des exercices qui développent leur musculature puisque tout leur corps se met en mouvement. Les déplacements agissent sur leurs articulations et sur la circulation du sang. Les promenades et les jeux engendrent des rires et favorisent leur épanouissement ainsi qu’une meilleure santé mentale.

L’entreprise irlandaise Leckey, éprise de ce projet, développa ce produit dont le prix de vente s’élève à 500 dollars ( 360 euros ). De nombreuses familles intéressées par cet appareil en firent déjà l’acquisition notamment en Grande-Bretagne, au Canada et aux États-Unis.

Des scientifiques américains ont conçu un timbre pouvant enregistrer des signes vitaux grâce à la présence de capteurs électroniques et qui se fixe à la peau sans devoir y apposer de colle. Ce système microélectronique se plaçant sur l'épiderme, d'une épaisseur moindre que celle d'un cheveu, est inclus dans un film de polyester.

Le rythme du coeur, l'activité des muscles ainsi que du cerveau peuvent être captés par les technologies actuelles. Le nouveau timbre se veut cependant plus facile à manier notamment à cause de sa légèreté. Entrent dans la composition de cet instrument des capteurs, des transmetteurs rendus miniatures ainsi que des diodes lumineuses, pièces que des filaments en réseau rattachent entre elles. Ce timbre récemment mis au point, dont le poids est à peine perceptible, ne nécessite qu'un minimum d'énergie pour être mis en fonction et n'a aucun branchement extérieur.

Le Dr.John Rogers, attaché à l'Université de l'Illinois, envisage d'autres applications pour cette nouvelle technologie. Grâce à ces timbres, on procèderait à l'activation de sons afin de soutenir les gens souffrant d'affections du larynx et les personnes atteintes de l'apnée du sommeil en profiteraient à leur tour. Ces timbres pourraient possiblement permettre la libération de fluides afin de faciliter la guérison dans le cas de brûlures.

Une équipe du Collège Impérial de Londres a étudié une hormone qui pourrait être utilisée pour lutter contre l'obésité. Cette hormone, l'oxyntomoduline, est produite par l'intestin grêle après un repas. Son action sur le cerveau a pour effet de couper l'appétit. Il faudra cependant poursuivre les recherches avant de pouvoir l'utiliser à grande échelle.

Lors d'une étude clinique, 14 sujets ayant un excès de poids ont reçu une injection d'oxyntomoduline 30 minutes avant chaque repas. Au bout de quatre semaines, ils ont perdu 2,3 (±0,4) kg en moyenne sans suivre de régime ni changer leur niveau d'exercice physique, tandis que le groupe témoin n'a perdu que 0,5 (±0,5) kg avec un placebo. L'avantage de cette hormone est qu'elle est naturellement présente dans l'organisme, et sans danger pour le patient.

Blue Ash, Ohio, Etats-Unis – La Food and Drug Administration (FDA) vient d’approuver une nouvelle formulation du lévétiracétam (Aprecia Pharmaceuticals Company). Rien de nouveau du côté de la molécule elle-même - cet anti-épileptique est déjà commercialisé aux Etats-Unis et en Europe sous le nom de Keppra® (UCB Pharma). En revanche, la nouvelle formulation, qui bénéficie de l’impression 3D, permet une absorption facilitée, notamment pour les patients épileptiques les plus jeunes et les plus âgés. Sous le nom de SPRITAM®, le lévétiracétam est donc le premier médicament approuvé par la FDA résultant de la technologie de l’impression 3D [1].

L’impression 3D au secours de l’observance

Fabrication de prothèses sur-mesure, réplication d’organes, dispositifs médicaux…le recours à l’impression 3D est en plein essor dans le secteur médical. Il atteint désormais l'industrie du médicament avec le lévétiracétam dont la nouvelle formulation du comprimé – avec sa texture extrêmement poreuse – permet une désintégration dans une simple gorgée de liquide.

Cette architecture a été rendue possible par la technologie ZipDose, propriété de Aprecia Pharmaceuticals, qui utilise l’impression 3D pour déposer, couche après couche, le principe actif.

Résultat : le comprimé ainsi obtenu peut contenir jusqu’à 1000 mg de principe actif en une seule dose. Autre avantage : le produit ne nécessite plus d’être dosé – contrairement à la solution buvable – ou avalé – pour les comprimés – mais peut être absorbé très facilement avec une seule gorgée de liquide. Une formulation qui cible les patients les plus âgés confrontés à des problèmes de déglutition et les plus jeunes, qui accepteront plus facilement ce comprimé qui se dissout avec un peu d’eau.

Un serum secret a probablement sauvé les deux américains du virus Ebola

Selon CNN, les deux Américains qui avaient contracté le virus Ebola au Liberia auraient été «vraisemblablement sauvés» grâce à un sérum secret envoyé des Etats-Unis.

Les deux Américains qui avaient contracté le virus Ebola au Liberia auraient été «vraisemblablement sauvés» grâce à un sérum secret qui leur a été envoyé des Etats-Unis la semaine dernière. C’est ce qu’affirme lundi la chaîne américaine CNN, en citant une «source familière» avec les détails de l’opération.

Selon CNN, un représentant des National Institutes of Health (des agences gouvernementales américaines en charge de la recherche médicale) aurait ainsi contacté l’ONG Samaritan’s Purse, qui emploie le Dr Kent Brantly et l’aide soignante Nancy Writebol au Liberia, afin de lui offrir ce traitement expérimental baptisé ZMapp, qui est développé par la firme de biotechnologie Mapp Biopharmaceutical Inc, basée à San Diego en Californie. (…)

Les deux patients auraient été informés que ce «sérum» n’avait jamais été testé sur des humains mais avait montré des résultats prometteurs sur des singes. Selon des documents obtenus par CNN, quatre singes infectés avec Ebola auraient survécu après avoir reçu une dose de ZMapp vingt-quatre heures après le début de la maladie. Plusieurs autres sources citées par CNN assurent que, malgré les risques, Kent Brantly et Nancy Writebol auraient accepté d’essayer le traitement. Trois flacons de ZMapp auraient alors été envoyés de Californie vers le Liberia jeudi dernier. Le sérum serait un anticorps développé à partir de cellules de souris infectées.

Le premier à prendre le traitement aurait été Kent Brantly. Alors que sa condition physique s’était détériorée, selon CNN, il aurait capable de prendre une douche le lendemain matin, puis de s’envoler vers les Etats-Unis, où il est arrivé samedi. L’aide soignante Nancy Wribebol aurait réagi de façon moins spectaculaire mais était décrite lundi comme stable et devait être évacuer vers les Etats-Unis. Pour l’instant, les National Institutes of Health n’ont pas confirmé l’information.