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L’hypnose aujourd’hui et après avoir été très largement controversée commence tout doucement à entrer dans les mœurs. Et pourtant, nous en savons très peu finalement sur elle et il nous est difficile de comprendre si cet art concerne directement notre cerveau ou s’il s’agit simplement d’illusions savamment orchestrées.

Cette partie d’émission traite évidement de ce sujet et sur le plateau se trouve un hypnothérapeuthe. L’animatrice très vite lui demande s’il est capable d’hypnotiser des animaux et ce dernier va tout naturellement attraper le lapin qui est à ses pieds, le poser sur ses genoux à l’envers, et le plonger dans un état second. Le tout, en quelques instants seulement. Il nous explique en réalité qu’il est très simple d’hypnotiser un animal. Ces derniers en effet n’ont pas l’habitude de se retrouver sur le dos, il suffit alors de les mettre dans cette position pour qu’ils se trouvent dans un état dans lequel ils n‘ont absolument pas l’habitude d’être. En réalité, c’est l’instinct de survie du lapin qui lui dicte en quelque sorte, de faire le mort. Pour réveiller l’animal d’ailleurs, il suffit de le remettre dans la position dans laquelle il aime se trouver, soit bien confortablement installé sur ses quatre pattes.

C’est ensuite au tour de notre jolie animatrice de se faire hypnotiser, mais il faut avouer que sa peur est palpable, ce qui pourrait avoir tendance à compliquer les choses. Finalement, c’est son ami David, qui va tenter l’expérience. L’hypnothérapeuthe commence son travail et dit à David qu’il ne se souviendra absolument pas de son prénom dès qu’il sera éveillé. Lorsqu’il sort de sa torpeur, le professionnel lui demande le prénom de l’animatrice, il répond Agathe. Il lui demande ensuite le sien et là, le trou noir. Il ne se souvient plus du tout de son propre prénom.

Notre cerveau est très complexe et les hypnothérapeuthes en réalité stimulent une région de ce dernier qui n’a justement pas l’habitude d’être stimulée. Dans le cas de David, notre homme a coupé l’accès à ses souvenirs.

David doit ensuite mettre ses deux mains au-dessus du dossier d’une chaise. L’ hypnothérapeuthe lui dit que cette chaise dans quelques secondes pèsera plus d’une tonne et qu’il sera alors dans l’impossibilité de la soulever. Il décompte et là, David ne parvient pas à la soulever, ne serait-ce que d’un seul petit centimètre. David craint énormément les serpents mais après une séance de quelques minutes seulement, parvient à les toucher sans ressentir trop d’émotions. David explique après cette séance mouvementé qu’il se souvient de tout mais qu’il n’était pourtant pas forcément conscient de ce qui lui arrivait.

L’hypnose nous l’avons commence tout doucement à être prise au sérieux et le milieu médical commence même à s’en servir. C’est loin d’être une généralité bien sûr, mais il est très clair que si cette dernière peut aider, il ne faut pas hésiter à la pratiquer, du moment bien sûr que cela est encadré par des professionnels. Cette partie d’émission dans tous les cas je le pense vous aura tous convaincu.

Des chercheurs australiens ont trouvé comment déclencher ou couper à volonté la faim chez les souris. Ils utilisent pour ce faire une molécule spécifique qui cible une zone du cerveau.

Cette découverte pourrait soit redonner l'appétit aux grands malades soit à aider les obèses dits « morbides » à perdre du poids. Le petit nom de cette molécule est MIC-1 et est produit par des cancers standards.

Cette molécule va se fixer sur des récepteurs spécifiques dans le cerveau et coupe la sensation d'appétit. Si, par contre, on veut rétablir l'appétit, il suffit d'utiliser des anticorps contre MIC-1.

Les souris normales ou obèses traitées avec MIC-1 mangeaient moins et subissaient une perte de poids. On pourrait donc a priori utiliser ce procédé pour lutter contre l'obésité morbide.

Les chercheurs précisent que l'on vient de mieux comprendre comment fonctionne la régulation de l'appétit dans le cerveau. Notre corps envoie des signaux chimiques complexes à notre cerveau. Ce dernier interprète ces signaux et nous envoie des messages, ici « il faut manger » (ou non).

Cette découverte pourrait aussi à l'avenir aider les malades du cancer à ne pas « fondre » par manque d'appétit.

https://youtu.be/4iKSrShvfH8

Une équipe de chercheurs est parvenue à imprimer en 3D des vaisseaux sanguins plus vrais que nature. Capables de fonctionner comme de véritables conduits organiques, ils ont pour particularité d’être fabriqués à partir d’une encre biologique.

On doit cette recherche aux scientifiques du Laboratoire national de Lawrence Livermore. Réalisés à partir d’une imprimante 3D standard, ces vaisseaux sanguins sont en mesure de transporter les nutriments et de s’assembler au fil du temps. Cela est rendu possible grâce à une encre biologique compatible avec le corps humain. Combiné avec des cellules vivantes, l’ensemble permet de créer un environnement permettant aux vaisseaux sanguins d’évoluer naturellement, assurant ainsi sa croissance. Pour ce la, les chercheurs ont d’abord imprimé la structure initiale avant d’imprimer les tubes à partir des cellules qui s’y trouvent, permettant ainsi au sang de passer à travers. Les capillaires vont alors se former entre les vaisseaux au fil du temps afin de livrer les nutriments aux cellules.

Le projet est pour l’heure au stade de prototype mais peut être utilisé pour les essais de traitement. Les concepteurs estiment que dans l’avenir, la technologie pourrait donner naissance à des tissus transplantables imprimés en 3D

Des chercheurs coréens ont réussi à empêcher les dépôts de bêta-amyloïdes, caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, chez la drosophile, grâce à de la lumière et des molécules photosensibles. Leurs travaux permettent d'envisager le recours à la photothérapie dynamique pour le traitement des maladies neurodégénératives.

La photothérapie dynamique existe déjà dans le traitement du cancer : elle consiste à administrer au patient des molécules photosensibles qui ne deviennent actives que sous l'action d'une lumière à une certaine longueur d'onde. Mais de telles thérapies n'ont jamais été utilisées pour des maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer.

Du point de vue anatomique, la maladie d'Alzheimer se caractérise par la formation et le dépôt de protéines bêta-amyloïdes dans le cerveau du patient. Ces protéines anormalement repliées endommagent les cellules du cerveau, conduisant à la détérioration des fonctions cérébrales et à une démence. C'est pourquoi des chercheurs ont voulu savoir s'il était possible d'empêcher la formation des bêta-amyloïdes au stade précoce en utilisant la photothérapie dynamique dans un modèle animal : la drosophile, ou mouche du vinaigre.

Le principe de la technique employée était le suivant : en absorbant l'énergie de la lumière, la porphyrine, une molécule photosensible, passe à un état excité. La porphyrine revient ensuite à son état initial en relâchant de l'oxygène. En oxydant les monomères bêta-amyloïdes, celui-ci perturbe leur assemblage et empêche la formation des dépôts.

Les porphyrines (photosensitized TPPS, pour meso-tetra(4-sulfonatophenyl) porphyrine) stimulées par la lumière bleue (Blue LED light) inhibent l'assemblage des protéines amyloïdes (self-assembly). © KAIST

Les porphyrines et la lumière Led bleue empêchent les dépôts amyloïdes

Les chercheurs ont testé cette technique sur des drosophiles modèles pour la maladie d'Alzheimer. En utilisant de la lumière Led bleue et un composé organique biocompatible (les porphyrines), ils ont observé que des symptômes de la maladie d'Alzheimer étaient soulagés chez la mouche : les dommages aux synapses et aux muscles, l'apoptose neuronale, la dégradation de la motilité et la diminution de la longévité. L'assemblage des protéines bêta-amyloïdes était empêché.

Le résultat de cette recherche parue dans Angewandte Chemie suggère donc de nouveaux moyens pour traiter les maladies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer. Pour Chan Beum Park, principal auteur de l'article, ce travail « était le premier cas d'utilisation de la lumière et de molécules photosensibles pour arrêter les dépôts de bêta-amyloïdes. Nous avons l'intention de poursuivre les recherches en testant la compatibilité avec d'autres molécules photosensibles organiques et inorganiques et en appliquant la thérapie photodynamique à des vertébrés tels que des souris ».

Dans le nord de l'Australie, une tortue géante vie sa vie tranquillement dans un zoo depuis des lustres. Personne ne sait vraiment depuis combien de temps, elle foule de ses pas lents la terre océane. La légende dit qu'elle aurait été ramenée par Darwin d'une des ses expéditions aux Galapagos. Pendant près de 100 ans, elle se prénommait Harry, jusqu'à ce qu'on découvre qu'en fait c'était une femelle, elle devint alors Harriet.

L'homme s'est penché sur le destin de cette tortue et quelques analyses ADN plus tard la tortue devient un mythe. Les résultats des analyses montrent que notre amie porte allègrement ses 175 ans (environ). Certainement un record, qui devrait tenir encore longtemps. Rien ne l'empêche de passer encore quelques dizaines d'années au zoo.

Les analyses montrent aussi qu'elle est issue d'une île des Galapagos que Darwin n'a jamais visitée.

Harriet la tortue était une tortue géante des Galápagos (Geochelone elephantopus porteri), née vers 1830, et ayant terminé sa vie à l'Australia Zoo dans le nord de l'Australie.

Le 15 novembre 2005 a été fêté son 175^e anniversaire. Elle était ainsi le plus vieil animal recensé de la planète bien qu'elle ne détienne pas le record de longévité des tortues. D'après le livre Guinness des records, c'est une tortue malgache, une certaine Tu'i Malila qui avait été offerte à la famille royale des îles Tonga par l'explorateur britannique James Cook, morte en 1965 à l'âge de 188 ans, qui détiendrait ce record