L’idée d’utiliser des robots pour aider les pompiers à combattre les incendies n’est pas nouvelle. Récemment, la marine américaine a testé le Saffir, un prototype de robot-pompier bipède capable de se déplacer, d’ouvrir les portes, de voir à travers la fumée et de tenir une lance haute pression pour éteindre un incendie à bord d’un navire. La démonstration impliquait également un drone capable de se déplacer dans le bâtiment pour cartographier les lieux afin de repérer la ou les sources de l’incendie. Codéveloppé par l’université Carnegie Mellon et une jeune pousse nommée Sensible Machines (issue de cette même université), ce drone pourrait à terme servir d’éclaireur et de guide pour le robot Saffir.

Or, il se trouve que Lockheed Martin, l’entreprise nord-américaine spécialisée dans les équipements militaires et de sécurité, travaille sur un concept similaire, mais dans les airs. Elle vient de réaliser une démonstration (voir la vidéo sur Vimeo) dans laquelle un drone (le Stalker) muni d’une tourelle à capteur de rayons infrarouges guide son hélicoptère bombardier d’eau sans pilote K-Max pour aller éteindre un incendie.

Le largage du bombardier d’eau autonome K-Max a été guidé avec précision par le drone Stalker. © Lockheed Martin

https://youtu.be/Ip_WqX8nmKY

« Mission Adaptive Rotor » est le projet en cours de développement de la DARPA. Inspiré des insectes, il s’agit d’un système d’atterrissage robotique et adaptif permettant à un hélicoptère de décoller et d’atterrir sur une surface accidentée.

Développé en collaboration avec les chercheurs de l’institut technologique de Géorgie, le système se compose de quatre pattes articuléespouvant soutenir l’hélicoptère et se replier pendant le vol. Sa particularité réside dans sa capacité à s’adapter au profil du sol afin de faciliter l’atterrissage. Pour cela, chaque patte intègre des capteurs de retour de force permettant de sentir les obstacles et de déterminer le meilleur angle pour maintenir l’appareil stable. Il pourra ainsi atterrir sur une surface inclinée ou mouvementée. Les pattes robotisées pouvant adapter leur position en fonction du terrain.

En plus de minimiser les risques de dommage en cas d’atterrissage difficile, le système permettra à un hélicoptère d’atterrir sur une plateforme flottante, même en mer agitée. Enfin, le premier test a été effectué sur un hélicoptère télécommandéen Atlanta.

https://youtu.be/Jdp6JbwmfoU

https://youtu.be/zSWKKnBaiHM

https://youtu.be/psOVHrG-bKk

Voilà  une  série  de  trois  vidéo  qui  vous  montre  un  etrange  robot  qui  pose  le  sol  des  ponts  en  quelque minutes  .

La  machine  qui  arrive  sur  rail  ,  s' appuie  sur  le  pilier  en  béton  pour  renforcer  ses  assises  , ensuite  elle  avance  pour  déposer  des  morceaux  de  ponts  déjà  fabriqué  en  Usines  .

Le  pont  se  construit  ensuite  à  une  vitesse  beaucoup  plus  grande  .

https://youtu.be/8e--5u2LpHU

Il est bien loin le temps où une imprimante ne servait qu'à imprimer ! Grâce au procédé 3D et aux innovations technologiques, on peut désormais fabriquer toutes sortes d'objets, dont... un drone à réaction ! 
Cela paraît difficilement imaginable et pourtant, c'est bien ce qu'a réalisé une compagnie basée en Virginie, Aurora Flight Sciences, associée à Stratasys, leader mondial de l'impression "trois dimensions". 
Et leur drone est loin d'être un simple coup de comm' mal dégrossi, puisque l'engin de 13 kilos peut atteindre la vitesse de 240 kilomètres/heure ! Une première mondiale vraiment bluffante, qui devrait donner de belles idées à certains...

ROAR pour « Robot-based Autonomous Refuse handling » est le nouveau projet de Volvo. Non content de développer des voitures autonomes, le constructeur suédois baigne cette fois dans un tout autre domaine. En effet, il envisage de créer les robots-éboueurs de demain.

Volvo a donc collaboré avec trois universités et la firme de gestion de déchets Renova pour concevoir le projet. Conçu pour faciliter le quotidien en éliminant les petites corvées, il s’agit d’un petit robot à deux roues qui pourrait être le cousin de Wall-E. Entièrement autonome, sa mission consiste à prêter main forte aux éboueurs en collectant les poubelles afin de les charger dans une benne à ordures. Si les tâches rudes sont confiées au robot, le contrôle et la supervision de la mission est assurée par le conducteur de la benne.

Pour l’heure, le projet est en cours de développement et les universités partenaires se sont partagé les missions. Ainsi, l’université Mälardalens (Suède) se charge de construire le robot tandis que l’université de Technologie Chalmers assure toute la partie logicielle. L’université de l’État de Pennsylvanie, quant à elle, s’occupe du système de communication entre le robot et son binôme humain. Enfin, les premiers essais sur le prototype seront prévus pour l'été 2016.