Du papier peint anti-bombardement, voilà la nouvelle trouvaille des ingénieurs de l’armée américaine. Ce revêtement mural doit servir de filet de sécurité contre les débris de mortier et les éclats d’obus lors de bombardements en zone de guerre. Cette technologie pourrait sauver des vies et a été présentée lors de la toute première Journée du laboratoire du Pentagone.
Les militaires utilisent régulièrement des constructions désaffectées pour reproduire des situations de guerre. C’est aussi l’occasion pour eux de tester de nouveaux moyens d’apporter une certaine protection aux civils vivant en zones de conflits, comme par exemple en imaginant des bâtiment moins sensibles aux explosions. Et maintenant que leurs recherches évoluent de plus en plus, ils ont même imaginé un moyen de protéger les citoyens des éclats de mortier et d’obus potentiellement meurtriers. Grâce à un papier peint « pare-balles » très fin, les risques d’être touché par des débris mortels peuvent désormais fortement décroître.
Le papier peint proposé est autocollant et se présente sous forme de rouleaux classiques tels ceux que l’on trouve dans le commerce, au détail près qu’ils sont composés de fibres Kevlar très résistantes, comme celles utilisées pour les gilets pare-balles. L’idée de protéger l’intérieur des habitations contre les bombardements n’est évidemment pas nouvelle mais la nouveauté réside dans le côté pratique de ces rouleaux prêts à l’emploi et disposables par n’importe qui. « C’est un avantage tactique important », explique-t-on au Pentagone.
En 2009 déjà, un papier peint anti-bombardements avait été testé. Les résultats de l’expérience et l’efficacité de cette protection son indiscutables
le Ninebot One est un gyropode électrique dédié à la mobilité personnelle. Utilisable et pratique au quotidien en zone urbaine, il suffit de pencher son corps en avant pour que cette monoroue commence à avancer.
Coté performance le Ninebot One peut atteindre 20 km/h. Il dispose d’une autonomie variant de 10 à 30 km en fonction de l’utilisation. Enfin, cet engin électrique se recharge complètement en 2 heures et pèse un peu moins de 13 kg. Idéal pour se rendre au travail !
Comme le montre la vidéo ci-dessous, le Ninebot One permet de réaliser de petits sauts pour franchir les trottoirs. L’engin semble aussi à l’aise pour descendre quelques marches d’escalier.
Proposé à moins de 700 euros, Ninebot est deux fois moins cher que son concurrent Solowheel.
Le traitement neurologique des mots du langage est spécifique au cerveau de chaque individu. S’appuyant sur ce constat, une équipe de chercheurs basés en Espagne et aux États-Unis a pu élaborer un test d’identification grâce auquel un ordinateur est capable de reconnaître un individu en détectant les ondes cérébrales correspondant au mot qu’il vient de lire. Une empreinte neurologique qui, pensent-ils, pourrait un jour servir d’outil biométrique.
Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde ». Voilà une expression souvent employée lorsqu’une personne se rend compte qu’elle n’arrive pas à communiquer avec une autre. Les mots n’ont pas la même signification pour tout le monde et cela se vérifie très concrètement au niveau de l’activité cérébrale. Et si donc notre cerveau produit des ondes cérébrales spécifiques lorsqu’il analyse un mot, il serait possible de se servir de ces informations pour identifier une personne. C’est ce qu’a démontré une équipe réunissant des scientifiques du Centre de recherche basque sur la cognition, le cerveau et le langage basé en Espagne et de l’université de Binghamton aux États-Unis.
Dans un article qui vient de paraître dans la revue Neurocomputing, les chercheurs expliquent avec quelle méthode ils sont parvenus à identifier l’activité neurologique associée au traitement d’un mot. L’expérience pilotée par le professeur Blair Armstrong a consisté à enregistrer l’activité cérébrale de 45 volontaires pendant qu’ils lisaient une liste de 75 acronymes parmi lesquels figuraient les mots CIA, DVD, FBI. Les ondes cérébrales produites pour chaque terme étaient suffisamment spécifiques pour qu’une fois l’opération répétée, un ordinateur soit capable de reconnaître les participants avec un taux de réussite de 94 %.
Pour LG Electronics, les téléviseurs à écran plasma, c’est terminé. Désormais, la firme sud-coréenne mobilise ses ressources pour concevoir des produits basés sur les diodes électroluminescentes organiques (Oled). Le groupe communique d’ailleurs régulièrement à ce sujet : l’an dernier, des écrans Oled souples ont par exemple été présentés lors du CES. Mais la souplesse n’est pas l’unique qualité physique qui intéresse LG.
Le groupe asiatique travaille aussi sur la finesse des écrans Oled, en témoigne la présentation en Corée du Sud d’un prototype d’écran de 55 pouces de diagonale (soit 140 centimètres) dont l’épaisseur est inférieure au millimètre (0,97 millimètre, pour être exact) ! En comparaison, le téléviseur Oled de 55 pouces actuellement commercialisé par LG a une épaisseur de 4,3 millimètres.
Du fait de son extrême finesse, l’écran est léger (1,9 kg). Il est en outre souple et peut être suspendu au murvia des aimants. En revanche, la manière dont l’alimentation électrique et le signal audio/vidéo parviennent jusqu’au téléviseur n’est pas précisée. LG n’a pas prévu de commercialiser cet écran dans un avenir proche, qui a été exposé pour illustrer le savoir-faire du groupe.
Produire de l' electricité avec des déchets nucleaires
25/05/2015 21:22
Si l’énergie nucléaire est sans doute aujourd’hui l’énergie décarbonée la plus efficace dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, le stockage et la longévité des déchets radioactifs qui en résultent divisent encore populations et spécialistes sur la pertinence de cette énergie à long terme.Une question qui pourrait devenir de l’histoire ancienne si le projet de la start-up TransAtomic venait à voir le jour. Créée par des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology), cette société propose en effet de produire de l’électricité à partir de déchets nucléaires via un nouveau type de réacteur. Encore au stade expérimental, le projet TransAtomic a récolté récemment plus de 2,5 millions de dollars de fonds via des investisseurs privés pour poursuivre ses recherches et mettre en place un premier projet pilote.
Un procédé à base de déchets nucléaires plus propre et plus sûr...
Mark Massie et Leslie Dewan, tous deux chercheurs au MIT, ont fondé la société TransAtomic en 2010 dans le but de mettre sur pied un nouveau type de réacteur nucléaire révolutionnaire. Appelé WAMSR (Waste Annihilating Molten Salt Reactor), ce réacteur fonctionnerait non plus sur le base de crayons de combustible d’uranium solides utilisés dans les réacteurs traditionnels, mais via un noyau composé de carburant liquide, principalement constitué de barres de combustible « usées » dissoutes dans une solution de sel.« Les déchets nucléaires ne sont pas vraiment des déchets. Ils contiennent encore une énorme quantité d’énergie« , souligne Leslie Dewan.Le réacteur permettrait ainsi d’exploiter la quasi-totalité de l’énergie potentielle contenue dans l’uranium, contrairement aux réacteurs traditionnels, qui eux, n’utilisent que 3 à 5% de cette énergie, tout en produisant une énergie totalement décarbonée. Un tel système ne générerait que 2,5% des déchets produits par les réacteurs existants.Ajouté à cela, ce dispositif serait également plus sûr que les réacteurs existants actuellement. Le carburant liquide utilisé n’aurait pas les mêmes exigences en matière de refroidissement. En cas de problème et d’arrêt du réacteur, le liquide se solidifierait de lui même et serait donc plus sûr que les cœurs