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Le signal magnétique des bactéries . la biologie numerique
10/05/2011 11:26
Onnouscachetout.com - La mémoire de l'eau
Plusieurs équipes de chercheurs ont déjà mesuré des signaux électromagnétiques émis par des bains d'eau purifiée dans lequels on avait préalablement plongé une foultitude de bactéries. Soit. Mais personne ne connaît réellement l'origine du phénomène. Luc Montagnier évoque le sujet depuis près de 4 ans. Ses études mettent en évidence le rôle de l'ADN bactérien et viral dans la génération de ce champ. Problème : le prix Nobel affirme aussi (sans toutefois avoir publié de résultat définitif) que les signaux persistent après avoir enlevé les bactéries du milieu (à la grande joie des homéopathes). Et le spectre de la mémoire de l'eau resurgit, provoquant le dédain unanime de la communauté scientifique. Depuis, le professeur Montagnier s'est exilé en Chine pour mener à bien la suite de son programme de recherche.
Electron libre
Selon les calculs du physicien Allan Widom, de la Northeastern University de Boston, aux États-Unis, il s'avère que les propriétés de l'ADN des espèces bactériennes utilisées collent parfaitement avec les longueurs d'onde mesurées. L'explication est simple : les chromosomes bactériens sont circulaires et les électrons peuvent voyager d'un atome à l'autre en provoquant l'émission d'un photon. La somme des photons générés correspondrait au champ magnétique global mesuré. Et les longueurs d'onde varieraient en fonction de la longueur des chaînes d'ADN, donc de la nature des bactéries. Aussi simple.
Le bonheur, c'est simple comme un coup de nano-fil...
Pour appuyer son raisonnement, Allan Widom précise que la circulation d'électrons au sein des chromosomes est avérée, et que la littérature scientifique a récemment décrit la formation naturelle de "nanofils" entre bactéries, dans lesquels un courant électronique avait pu être mesuré. Une sorte de réseau de communication bactérien. Conclusion du physicien : le champ magnétique pourrait être la version sans fil du phénomène. Un Wifi bactérien, en somme. A suivre...
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Les armes à Antimatières . Une réalité dans le futur
10/05/2011 11:11
http://www.dailymotion.com/swf/video/xp55f
Les physiciens de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, le CERN, annoncent qu’ils ont réussi à produire, à capturer et à conserver durant 1000 secondes des atomes d’antihydrogène dans le cadre de l’expérience ALPHA.
Des antiatomes difficiles à piéger
Ces antiatomes, les plus simples, sont composés d’un proton négatif (antiproton) et d'un électron positif (positron) à l’inverse des atomes d’hydrogène classiques composés d’un proton positif et d’un électron négatif.
L’équipe du CERN qui travaille sur l’expérience ALPHA avait déjà réussi à produire des atomes d’antihydrogène. Mais la matière et l’antimatière s’annihilant au contact l’une de l’autre, les antiatomes produits avaient une espérance de vie très brève, de l’ordre de quelques millisecondes.
Dans un article publié dans arXiv, la même équipe décrit cette fois un processus permettant de conserver ces antiatomes plusieurs minutes.
Il repose sur le refroidissement des antiprotons utilisés pour fabriquer l’antihydrogène, ce qui aboutit à la formation d’antiatomes moins énergétiques qui peuvent être confinés dans un piège magnétique pour une plus longue durée.
L'antimatière a disparu
Cette avancé ouvre la voie à de nouvelles expériences qui pourraient démontrer des propriétés de l'antimatière. L’antimatière demeure en effet un des grands mystères de la science. Lors du Big-Bang, matière et antimatière ont théoriquement été produites en quantité égale, or l’univers se compose uniquement de matière et l’antimatière semble avoir disparu.
Pour découvrir ce qu’il est advenu de l’antimatière, les scientifiques essaient de déterminer si une infime différence entre les propriétés de la matière et celles de l’antimatière pourrait expliquer cette disparition. Ils ont pour cela besoin d’antiatomes stables qui puissent être étudiés avec attention.
Cristaux et armes à Antimatières
On savait déjà depuis des années qu'il était possible de confiner de l'antimatière dans des cristaux. Depuis1975 (par exemple au laboratoire Françoise Lure) on savait cibler des jets de particules, issus de « synchrotrons » avec une précision de quelques Angströms. Cela paraît incroyable, mais c'est ainsi. On peut donc tirer des atomes d'antimatière dans des cristaux spéciaux, qui possèdent des « lacunes » régulièrement distribuées. Sous la forme de particules chargées, l'antimatière est d'abord accélérée (anti-électrons et anti-protons), puis on favorise des recombinaisons (faisceaux de neutres). Ce sont alors des anti-atomes d'hydrogènes qui pénètrent dans le cristal, en direction de ces fameuses lacunes, peuplées d'électrons libres. L'anti-électron de l'anti-atome s'annihile alors avec un électron présent et l'antiproton, de charge négative, prend la place de l'électron libre dans la lacune, assurant la neutralité électrique de l'ensemble. On obtient ainsi de l'antimatière confinée électrostatiquement. Ce confinement ne nécessite aucune énergie et est parfaitement stable et durable. Les anti-protons, totalement intégrés au réseau cristallin, qu'ils « dopent », sont étroitement bridés. On peut alors laisser tomber un tel cristal par terre sans que rien ne se passe. Aucune crainte de voir les antiprotons s'échapper de leur prisons électrostatiques. C'est l'arme idéale, facile à produire et à stocker, qui devient la plus rustique qui soit au monde. Pour l'activer, il suffit d'un agent qui déséquilibre le cristal. A la limite certains de ces cristaux pourraient être... solubles, la bombe se déclenchant lorsque vous la trempez dans votre tasse de café ! En pratique une détonation sert de déclencheur. Les Américains (mais j'ai dû alors compléter ultérieurement ces informations par d'autres sources) ont mis au point des « bucky balls » (traduction littérale : des « cochonnets ») d'une taille centimétrique, contenant de l'antimatière stocké dans un cristal, la puissance étant équivalente à 40 tonnes de TNT. Diamètre : deux centimètres de diamètre, écran thermique compris. L'avènement de cette arme dite « de quatrième génération » est un facteur d'insécurité terrible.
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Voilà pourquoi certains microbes resisteraient aux antibiotiques
08/05/2011 20:21
 Des bactéries d’espèces différentes échangent des protéines et de l’ADN via des nanotubes. La découverte pourrait bouleverser l’approche des interactions bactériennes.
Les bactéries ne cessent d’interagir les unes avec les autres. Par exemple, en libérant des molécules qui agissent comme des signaux sur les bactéries voisines. Ou encore, en entrant en contact grâce à un pilus, un tube protéique très fin qui permet le passage d’ADN.
Mais le mode de communication que viennent de découvrir Sigal Ben-Yehuda et Gyanendra Dubey, de l’université hébraïque de Jérusalem, est très différent : il s’agit de larges tubes membranaires capables de véhiculer non seulement de l’ADN, mais aussi de grosses protéines [1] . Une découverte qui, si elle est confirmée par d’autres équipes, constituerait une forme de communication totalement nouvelle.
« C’était accidentel », raconte Sigal Ben-Yehuda. En scrutant des bactéries Bacillus subtilis placées sur son microscope à fluorescence, la chercheuse fait une observation surprenante : certaines bactéries, modifiées génétiquement pour exprimer une protéine fluorescente nommée GFP, semblent transmettre leur brillance à leurs voisines, qui, elles, ne possèdent pas le gène de la GFP.
Intriguée, elle met au point une série d’expériences destinées à comprendre ce phénomène. Elle constate que des bactéries fixées sur des supports solides construisent entre elles des nanotubes capables de transférer de grosses protéines comme la GFP, ainsi que de l’ADN. Qui plus est, ce type d’échange a lieu même entre bactéries d’espèces différentes, par exemple Bacillus subtilis et Staphylococcus aureus. Les images en microscopie électronique montrent de multiples connexions tubulaires entre bactéries voisines, de 30 à 130 nanomètres de large et d’environ un micromètre de long. Des connexions à l’intérieur desquelles on peut même détecter des molécules de GFP préalablement marquées.
La chercheuse s’interroge : ces tunnels peuvent-ils véhiculer des protéines de résistance aux antibiotiques ? Avec Gyanendra Dubey, elle cultive deux lignées bactériennes, l’une résistante à l’antibiotique chloramphenicol, l’autre à la lyncomycine. Mises en présence des deux antibiotiques, les deux lignées survivent si elles sont cultivées ensemble, alors que séparément, elles s’éteignent.
Molécules de résistance
C’est la preuve qu’elles se transmettent l’une l’autre des molécules leur permettant de résister de façon transitoire. Pour Philippe Noirot, spécialiste de génétique microbienne à l’Institut national de la recherche agronomique : « Si ce phénomène est aussi général que les auteurs le suggèrent, il expliquerait des résistances aux antibiotiques observées chez des bactéries qui n’ont pourtant pas le matériel génétique nécessaire. C’est une découverte stimulante. »
La publication, accueillie avec un enthousiasme teinté de prudence, suscite de nombreuses questions. Le transport de protéine est-il passif ou actif ? Unidirectionnel ou bidirectionnel ? Les bactéries choisissent-elles leur partenaire ? Quelles substances sont véhiculées ? À Jérusalem, Sigal Ben-Yehuda tente désormais de déterminer les bases génétiques des nanotubes et de visualiser en temps réel le transfert de protéines d’une bactérie à l’autre.
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Des Hélicoptères furtives contre Ben Laden
08/05/2011 20:13
Experts et fans d’aéronautique dissèquent depuis deux jours les quelques images disponibles des restes d’un des hélicoptères utilisés par les forces américaines contre le refuge d’Ossama Ben Laden au Pakistan. Plusieurs indices laissent penser qu’il ne s’agit pas d’un hélicoptère Blackhawk classique mais d’un appareil inconnu -nouveau ou revisité- furtif et silencieux. Deux caractéristiques qui auraient été importantes pour la réussite de l’opération et qui pourraient confirmer que les États-Unis ne souhaitaient pas alerter les autorités pakistanaises.
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La queue de l'hélicoptère détruit par les forces américaines après l'assaut d'Abbottabad. (Mohammad Zubair/AP/SIPA) |
Au moment de l’assaut de la résidence d’Abbottabad où était caché Ben Laden, l’un des deux hélicoptères a raté son atterrissage et a été endommagé. Avant de quitter les lieux, les hommes des forces spéciales de la marine américaine ont donc détruit l’appareil qui ne pouvait pas repartir. Mais pas tout à fait entièrement… Un morceau de la queue de l’appareil est resté, dévoilant les stabilisateurs et le rotor. Des morceaux éparpillés autour de la résidence ont été récupérés par les curieux venus sur le site.
 Sur plusieurs blogs d’experts, comme celui de David Cenciotti (cf illustration ci-contre), ou le site Army Times, les modifications de l’hélicoptère sont recensées et à partir des informations disponibles plusieurs représentations de l’appareil furtif ont été proposées. Un revêtement spécial aurait été appliqué sur la carlingue afin d’absorber les ondes radars plutôt que de les renvoyer. Une sorte de capot apposé sur le rotor l’aurait également aidé à échappé aux écrans radars. La présence de lames supplémentaires auraient réduit le bruit.
Image de la queue de l'hélicoptère publiée sur le site du New York Times.
Aucun commentaire officiel n’a été fait par les autorités américaines sur la nature furtive des hélicoptères. Cependant on peut imaginer que le Pentagone ne se réjouit pas de voir les morceaux de l’appareil circuler : la composition du revêtement, s’il s’agit vraiment d’un hélicoptère furtif, est un secret très bien gardé…
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