Fruit du partenariat entre Google et la NASA, le D-Wave 2X est un ordinateur quantique qui vient d’accomplir un nouvel exploit en matière de vitesse de calcul. En effet, lors d'un test, la machine est parvenue à résoudre en une seconde un problème qui prendrait 10 000 années de calculs pour un ordinateur classique.

Le projet a pour but de développer des supercalculateurs capables de résoudre des problèmes complexes en quelques secondes. Le prototype testé par les deux firmes présente déjà une puissance de calcul phénoménale. Et pour cause, le D-Wave 2X est 100 millions de fois plus rapide qu’un ordinateur conventionnel. Pour ce faire, les concepteurs l’ont soumis à un problème d’optimisation avec un calcul qui comprend plus de 1000 variables binaires. L ordinateur quantique est parvenu à le résoudre en une seconde grâce à une puce de 1097 qubits. Quant à ses application, un tel système permettrait à la NASA de résoudre des problèmes d’optimisation ardus pour ses missions spatiales. De même, Google pourrait faire appel à cette technologie pour peaufiner l'intelligence artificielle de son moteur.

Si la recherche en est encore à ses débuts, le D-Wave 2X est le troisième ordinateur quantique (et le plus avancé) fabriqué par D-Wave Systems.

Les tensions entre la Russie et la Turquie ne sont pas sur la voie de l’apaisement. Ce dimanche, un destroyer russe a tiré pour «éviter de justesse une collision» avec un bateau de pêche turc en mer Egée.

L’équipage du navire russe «Smetlivy», qui se trouvait à 22 km de l’île grecque de Lemnos dans le nord de la mer Egée, «a dû utiliser des armes à feu afin d’éviter une collision avec un bateau de pêche turc» qui s’est approché à environ 600 mètres, a annoncé le ministère dans un communiqué. Cette distance entre les deux navires «garantissait» toutefois que le bateau turc ne serait pas atteint par les tirs, a-t-il précisé.

Après les tirs russes, «le bateau turc a immédiatement changé de trajectoire et continué à avancer, dépassant le Smetlivy à une distance d’environ 540 mètres sans aucun contact avec l’équipage russe», a ajouté le ministère

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Une équipe de chercheurs est parvenue à imprimer en 3D des vaisseaux sanguins plus vrais que nature. Capables de fonctionner comme de véritables conduits organiques, ils ont pour particularité d’être fabriqués à partir d’une encre biologique.

On doit cette recherche aux scientifiques du Laboratoire national de Lawrence Livermore. Réalisés à partir d’une imprimante 3D standard, ces vaisseaux sanguins sont en mesure de transporter les nutriments et de s’assembler au fil du temps. Cela est rendu possible grâce à une encre biologique compatible avec le corps humain. Combiné avec des cellules vivantes, l’ensemble permet de créer un environnement permettant aux vaisseaux sanguins d’évoluer naturellement, assurant ainsi sa croissance. Pour ce la, les chercheurs ont d’abord imprimé la structure initiale avant d’imprimer les tubes à partir des cellules qui s’y trouvent, permettant ainsi au sang de passer à travers. Les capillaires vont alors se former entre les vaisseaux au fil du temps afin de livrer les nutriments aux cellules.

Le projet est pour l’heure au stade de prototype mais peut être utilisé pour les essais de traitement. Les concepteurs estiment que dans l’avenir, la technologie pourrait donner naissance à des tissus transplantables imprimés en 3D

Parce que la vision de l’homme diffère de celle des animaux, une équipe de chercheurs a cherché et est parvenue à reproduire ce qu’un dauphin voit à travers son système d’écholocation. Pour la première fois, l’expérience permet de voir à travers les yeux du mammifère marin.

Ainsi, l’équipe dirigée par le Pr. Jack Kassewitz a réussi à reconstituer en 3D l’image d’un plongeur humain immergé dans l’eau selon le point de vue d’un dauphin. Celui-ci se base sur l’écholocation pour voir et se repérer dans son environnement avec précision. Pendant que l’animal utilisait ce système pour lui fournir une image acoustique du sujet, les scientifiques ont utilisé des équipements spécifiques afin d’enregistrer le signal. Une fois ce dernier analysé par un appareil dénommé Cymascope, il en résulte une silhouette bien distincte d’un homme.

Si le rendu permet d’avoir une idée de la vision d’un dauphin, les concepteurs estiment que l’expérience pourrait ouvrir la voie vers une communication inter-espèces. Selon les scientifiques, ces mammifères marins pourraient utiliser un langage sono-pictural pour communiquer entre eux.