Picardie : mystérieuse multiplication des cas d'hypnose en pleine rue
14/12/2015 21:26
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Des lycéens pratiqueraient l'hypnose sur leurs camarades. La gendarmerie a lancé une alerte sur Facebook.
C'est le cas de trop qui a obligé la gendarmerie de la Somme à publier un message de prévention sur sa page Facebook, le 9 décembre, intitulé "alerte hypnose". Vendredi 4 décembre, une jeune fille chute subitement sur la voie publique à Corbie (Somme), profondément endormie. Les pompiers interviennent, mais ne parviennent pas à la réveiller. Ses camarades qui l'accompagnent expliquent aux secouristes qu'elle est victime d'un jeu actuellement en vogue dans leur lycée : l'hypnose. Plus réceptive que les autres, la jeune fille s'endort systématiquement dès qu'elle entend le mot "dormir" "s'endormir" ou un claquement de doigt.
"C’est redoutable, les pompiers ont pu s’en rendre compte. Alors qu’elle retrouvait ses esprits, un pompier a claqué des doigts pour la tenir éveillée, ce qui a provoqué son endormissement immédiat", raconte un gendarme interrogé par le Courrier Picard, samedi 12 décembre. Transportée au centre hospitalier d’Amiens sud, la jeune fille s’est finalement réveillée et a été gardée en observation jusqu’au samedi 5 décembre. Les examens pratiqués n’ont rien révélé d’anormal."
Un lycéen du lycée Lamarck d’Albert soupçonné
Depuis la rentrée de septembre, les cas signalés se multiplient, rapporte le Courrier Picard, et notamment au sein du lycée Lamarck d’Albert (Somme). Un élève de 1ère y pratiquerait l'hypnose et aurait partagé son savoir avec deux de ses camarades. "C’est impressionnant, je ne sais pas comment il fait, mais il est capable de faire tomber les gens comme des mouches", raconte ainsi une jeune élève de 17 ans. "Quand on est une fille, ce n’est vraiment pas rassurant." Un autre, interrogé par le Courrier Picard, est lui aussi inquiet. "Au début c’était marrant, là, ça commence vraiment à devenir lourd, perso, je fais tout pour les éviter."
Interrogé par le quotidien, le proviseur de l'établissement estime que ces cas d'hypnose ne se déroulent pas au sein de son lycée, mais en dehors et qu'il ne peut donc rien y faire. Le rectorat parle quant à lui d'un "cas isolé", précisant que"néanmoins, si des élèves pratiquent l’hypnose dans le lycée, ils seront évidemment sanctionnés".
Ces signalement de personnes sous hypnose ne se limitent pas à Corbie. A Beauvais également, le jeu semble être à la mode. Ainsi, sous le porche d'un habitation voisine du lycée des Jacobins, quatre adolescents jouent eux aussi à ce jeu dangereux, sous les yeux des journalistes du Courrier Picard . Une jeune fille inconsciente est revenue à elle d'un claquement de doigts de son hypnotiseur.
La télévision quantique . L' ère des hologrammes approche ?
14/12/2015 17:49
Un genre révolutionnaire d'écran va bientôt débarquer : la télévision à boîtes quantiques (ou points quantiques). Il s'agit d'un écran qui comporte un type étrange de cristal qui peut émettre de la lumière. Avec elle, on peut imaginer des écrans vraiment plats, presque aussi fins qu'une lame de rasoir. Ces cristaux sont 100 000 fois plus fins que la largeur d'un cheveu.
Avec eux, on peut aussi créer des écrans à partir de films plastiques pliables (ou « roulables »). Pourquoi pas des papier-peints pour couvrir tout le mur de votre salon (comme dans Total Recall) ! Quand « très bientôt » ? On espère que les écrans disposant de cette technologie arriveront à la fin de l'année prochaine. Les écrans flexibles viendront dans trois ans environ.
On pense que tous les géants électroniques comme Sony, Sharp, Samsung ou LG travaillent actuellement sur cette technologie. Un autre avantage est que la production de ces écrans est moins affectée par le manque actuel de production de terres rares (que la Chine garde pour ses besoins). On peut aussi penser à combiner les technologies : des cristaux à boîtes quantiques avec des LEDs permettent un éclairage plus naturel. Les couleurs obtenues en modifiant la taille des cristaux sont, paraît-il, extraordinaires (bien mieux que le LCD). Le tout demande très peu d'énergie.
Des écrans de télévision qui peuvent être enroulés et transportés dans une poche sont en train de devenir une réalité grâce à la technologie développée par des scientifiques britanniques.
Des chercheurs ont développé une nouvelle forme de cristaux émettant de la lumière, appelées « points quantiques », qui peuvent être utilisées pour produire des téléviseurs ultra-minces.
Les minuscules cristaux, qui sont 100.000 fois plus petits que l’épaisseur d’un cheveu humain, peuvent être imprimés sur des feuilles de plastique souples pour produire un écran de papier-mince qui peut être facilement transporté ou même sur du papier peint pour créer des écrans géants de la taille d’une pièce
Les scientifiques espèrent que les premiers téléviseurs à points quantiques – comme actuellement les téléviseurs à écran plat, mais avec des écrans plus fins et aux couleurs améliorées – seront disponible dans les magasins d’ici la fin de l’année prochaine. Une version flexible est prévue d’ici moins de 3 trois ans pour son lancement sur le marché.
Michael Edelman, directeur exécutif de Nanoco, une société spin off créée par des scientifiques derrière la technologie à l’Université de Manchester, a déclaré: « Nous travaillons avec certaines grandes entreprises d’électronique asiatiques. Les premiers produits que nous espérons voir sur le marché qui utilisent des points quantiques. seront la prochaine génération de téléviseurs à écran plat.
«Le véritable avantage fourni par les points quantiques, cependant, est qu’ils peuvent être imprimés sur une feuille de plastique qui peut être roulée. Il est probable que cela sera de petits appareils personnels pour commencer.
« L’autre chose que nous regardons sont les rouleaux de papier peint ou des rideaux faits d’un matériau qui a des points quantiques imprimés dessus. Vous pouvez imaginer des scènes montrant le soleil levant sur ​​une plage lorsque vous vous réveillez le matin. »
C’est à l’occasion du congrès Microsoft Think Next 2014, que StoreDot, une start-up israélienne a dévoilé un son prototype de batterie à charge ultra-rapide basé sur la nanotechnologie.
Cette technologie pleine de promesses
va peut être changer la vie des possesseurs de smartphones, de tablettes tactiles ou de n’importe quel appareil électronique portable et ce sans parler des voitures électriques… Seulement 30 secondes suffisent pour charger complètement un smartphone Samsung Galaxy S4 comme vous pourrez le voir dans la vidéo plus bas.
Oubliez les galères liées à l’autonomie des téléphones et fini les longues heures à patienter pour attendre la fin du chargement de son portable.
Malgré des progrès non négligeables dans le domaine de la capacité de stockage des batteries ces dernières années, la conception de ces dernières ne permet pas actuellement d’accélérer de manière très significative leur temps de chargement.
Selon ses inventeurs, la technologie de StoreDot est inspirée par la nature. Elle est plus efficace, rentable car peu coûteuse à fabriquer et respectueuse de l’environnement contrairement aux batteries actuelles. Que demander de plus ?
La start-up produit des « nanodots » dérivés de matériaux bio-organiques qui en raison de leur taille minuscule améliorent les performances énergétiques. En d’autres termes, StoreDot a développé une nouvelle génération d’électrodes avec des matériaux issus de matières premières bio-organiques naturellement abondantes. Intégrés dans une batterie, ces nanodots permettent de la charger en quelques secondes contre plusieurs heures pour les batteries traditionnelles.
Les caractéristiques de décharge du prototype sont similaires à celles des batteries lithium-ion que nous connaissons. Comme on peut le constater dans la vidéo ci-dessous, le prototype de chargement est encore trop volumineux pour être intégré à un smartphone. Une cure d’amaigrissement va être nécessaire…
StoreDot va cibler dans un premier temps le marché des smartphones et garder en tête celui des batteries pour voitures électriques. Mais pour l’automobile, de nombreux défis techniques sont encore à relever.
La production de masse de batteries de smartphones issues de cette technologie est prévue pour la fin de l’année 2016
PaperLab : une machine pour recycler le papier au bureau
14/12/2015 14:46
Epson s’apprête à commercialiser une machine à recycler le papier destinée aux entreprises. La PaperLab est capable de produire différents formats de feuilles et même du papier parfumé ! Mais des interrogations demeurent sur sa consommation d’énergie et le type de produits chimiques utilisés dans le processus de recyclage
La poubelle qui accueille le carton ou le papier à recycler, vous l’avez tous sur votre lieu de travail ou dans votre bureau. Et si la prochaine étape, c’était d’installer l’usine de recyclage directement dans la salle de détente, pour qu’elle crache des feuilles de papier flambant neuves à mesure que vous jetez les notes devenenues inutiles de la dernière réunion ?
C’est ce que propose Epson avec son PaperLab. L’engin est tout de même imposant, et pour cause : c’est une véritable usine. Donnez-lui à manger suffisamment de papier à recycler et il pourra sortir jusqu’à 14 feuilles A4 par minute. Le format de sortie peut également être configuré et vous pourrez jouer les alchimistes en transformant les post-it en beau papier cartonné pour les cartes de visite. Le communiqué de presse annonce même qu’il est possible de créer du… papier parfumé.
À l’intérieur, la transformation se fait en trois étapes qui ne nécessitent presque pas d’eau, tout juste assez pour garder le niveau d’humidité minimal requis pour la manipulation, suffisamment peu pour qu'Epson annonce avoir utilisé pour la première fois un processus de conversion sec. D’abord, l’ogre transforme le papier à recycler en fibres, de longs filaments qui seront travaillés à la deuxième étape pour leur ajouter une couleur particulière ou une propriété (résistance, brillance…) grâce à des substances chimiques. Enfin, ces fibres augmentées vont être pressées pour être transformées en feuilles de papier.
L’avantage écologique d’un tel engin n’est pourtant pas immédiatement perceptible. Epson avance que son outil n’utilise pas d’eau et qu’un bureau qui s’en équipe pourra demander aux camions de la ville qui s’occupent de la collecte du papier de ne plus passer, réduisant ainsi les émissions de CO2. Néanmoins, il est permis de se demander combien cet engin va consommer, quelles substances il va utiliser pour créer son papier ou comment il se débarrasse de l’encre extrait des feuilles.
La production industrielle du PaperLab devrait commencer début 2016 et, d’ici là, un prototype sera exposé à Tokyo à partir du 10 décembre : l’occasion, peut-être, de poser à Epson toutes ces questions.
Window Socket est l’invention de deux designers Sud-Coréens, Boa Oh et Kyuho Song. Une invention comme on les aime ! Ce nouveau concept, qui n’est encore qu’un prototype, permet de coller cette prise électrique à une vitre ou tout autre support pour solutionner les problèmes de rechargement de batterie. Il s’agit en effet d’une prise électrique de poche que l’on peut emporter partout pour recharger nos gadgets favoris du quotidien ! Téléphone, ordinateur portable…
Window Socket est simple d’utilisation. C’est une prise électrique mobile fonctionnant de manière autonome car elle intègre des minis panneaux solaires. Cet objet permet donc de recharger des objets du quotidien grâce, et vous l’aurez compris, à l’énergie solaire. Une invention qui ne tardera pas à faire parler d’elle…
Cette idée de génie permet de nous faire consommer différemment l’électricité !
Window Socket se rapproche énormément des panneaux photovoltaïques que l’on connait bien. Cette société permet d’utiliser et de bénéficier de l’électricité gratuitement en collant tout simplement l’appareil sur une fenêtre. Grâce à ses cellules solaires intégrées et logées à l’arrière de l’appareil, la prise autonome va alors capturer l’énergie solaire afin de la transformer en électricité permettant par la suite de recharger n’importe quel objet !
D’après leur évaluation, il faudra 5 à 8 heures pour la batterie située à l’intérieur se charge jusqu’à atteindre les 1000 mAh. En effet, pour le moment, l’énergie du Windows Socket n’équivaut qu’à une demi-pile AA. Malgré cela, l’invention est plutôt intéressante et permettrait, même en l’état actuel, de dépanner en cas de manque d’énergie
Si l’on croit certaines études, la quantité de soleil que l’on reçoit sur terre est 3000 fois supérieure à nos besoins quotidiens. Des alternatives existent dans tous les domaines, il est plus que temps d’aider ce genre de projet à voir le jour. Avec le prix de l’électricité qui ne cesse d’augmenter chaque année, il grand temps que cette invention se concrétise !