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Science - Fiction . L' arme Laser bientot au point
28/06/2012 07:10
Les lasers militaires peuvent aujourd'hui détruire des satellites espions ou brûler des véhicules ennemis, mais demain [demain?] ils pourront guider la foudre pour frapper et détruire des cibles sur le champ de bataille.¸
Un laboratoire de l'armée américaine teste comment un laser peut créer un canal de plasma sous tension dans l'air, une voie invisible pour conduire l'électricité. L'arme-laser de guidance de la foudre pourrait frapper des cibles telles que les chars ennemis ou les bombes non explosées en bordure de la route. Ces objets représentent de meilleurs conducteurs d'électricité que le sol.
Cette arme imite la manière dont la foudre jaillit des nuages d'orage pour toucher le sol, l'électricité suivant le chemin de moindre résistance. Les chercheurs de l'armée ont utilisé une "ultra-courte impulsion laser d'énergie modeste pour maintenir le faisceau laser focalisé à travers sa propre intensité. Le champ électro-magnétique du laser peut récolter des électrons de molécules d'air pour créer la voie plasma pour conduire l'électricité.
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Un Appareil photo à un milliard de pixels
26/06/2012 06:56

En matière de photographie, la course au nombre de pixels est un élément très important, pour les constructeurs comme pour les acheteurs. Et si l’on peut trouver sur nos étals des capteurs capables d’une cinquantaine de millions de pixels, il existe une machine aux 960 millions de pixels.
Pour voir de ses propres yeux la bête de 75x75x50 cm, il faut se rendre à l’Université de Duke où des chercheurs ont mis au point l’appareil photo le plus précis du monde, actuellement. Ses 93 kg lui permettent de tout capturer instantanément, contrairement aux autres super-appareils qui prennent plusieurs photos séquentiellement, dans un cliché de 960 millions de pixels.
Pour y parvenir, il embarque dans sa cage de fer 98 capteurs de 14 megapixels, chacun prenant une photo simultanément. Cet assemblage permet ainsi de distinguer très nettement un objet de 3,8 cm à une distance de… tenez-vous bien… 1 km ! L’image ci-dessous est un bon test pour cet appareil. Les vignettes sont grossies 13 fois et présentent des détails situés entre 15 et 93 mètres de distance.
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Les Américains colonisent progressivement l' espace
23/06/2012 06:12

Un avion spatial sans pilote de l’armée de l’Air américaine baptisé X-37B s’est posé ce week-end en Californie après un vol d’essai réussi de 469 jours sur orbite, selon un communiqué.
Le X-37B, une sorte de navette spatiale en miniature de cinq tonnes mesurant 8,4 mètres de long avec une envergure de 4,57 mètres, a atterri samedi à la base aérienne de Vandenberg en Californie (ouest), précise l’US Air Force dans ce communiqué publié sur son site internet.
Le X-37B avait été lancé de Cap Canaveral en Floride (sud-est) en mars 2011 avec à son bord un ensemble d’équipements classés “secret”, ce qui a alimenté les spéculations dans la presse sur les véritables buts de cette mission.
Il s’agit du deuxième vol d’un appareil similaire: un premier appareil avait effectué en 2010 un périple orbital de sept mois avant de venir se poser également sur la base de Vanderberg, à 210 km au nord ouest de Los Angeles.
L’avion spatial, qui fait environ le quart de la taille de la navette spatiale américaine, qui a volé pour la dernière fois en juillet 2011, permet de poursuivre la recherche et les tests de technologies spatiales sur orbite pour faire revenir en toute sécurité sur la Terre les résultats d’expériences, explique l’US Air Force.
“Avec la fin de la navette, le X-37B OTV offre une capacité unique de développement de technologies spatiales” réutilisables, souligne le lieutenant-colonel Tom McIntyre, le responsable du programme.
Le fait que le X-37B soit non-habité “permet à l’US Air Force de tester de nouvelles technologies sans les risques présents avec les autres programmes”, ajoute-t-il.
Parmi les technologies testées avec le X-37B, Tom McIntyre cite “le système de protection thermique avancé et de production d’énergie solaire ainsi qu’une gamme de techniques visant à améliorer la sûreté” du vol spatial.
“Cet avion spatial a été conçu pour une mission d’une durée de 270 jours environ”, note-t-il également.
“Nous savions à partir d’une évaluation faite avant le vol avec des données de la première mission de l’OTV-1 que nous pouvions rester sur orbite plus longtemps”, explique le Lt. Colonel McIntyre.
“L’un des objectifs de cette mission était de voir jusqu’où on pouvait pousser la durée d’un vol orbital”, dit-il.
La Nasa, qui a initié le projet X-37B en 1999 indique sur son site que cet avion spatial va “tester et valider des technologies dans l’environnement de l’espace et que les résultats vont permettre de construire un vaisseau de secours et de transport d’astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS)”.
Ce projet a été transféré en 2004 à l’agence de recherche du Pentagone, puis à un bureau de l’armée de l’Air qui opère sous le sceau du secret.
(Source : RTL Info)

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Une therapie génétique pour prolonger la vie
21/06/2012 05:56

Télomères et télomérase
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70310.htm
Des chercheurs espagnols du CNIO et de l'Université Autonome de Barcelone ont mis au point une thérapie génique qui a permis de prolonger la vie de souris de 24%. La particularité de cette étude est qu'elle concernait des souris adultes (de un an et deux ans), traitées une seule fois. Au centre de cette thérapie, une modification génétique apportée par un virus vecteur afin que les cellules produisent une enzyme, la télomérase, capable de ralentir l'horloge biologique naturelle associée à la reproduction des cellules.
La reproduction imparfaite de l'information génétique des cellules
Lorsqu'une cellule vivante se reproduit, elle doit effectuer une copie de son patrimoine génétique afin que les deux cellules finales disposent, dans leur noyau, de l'ensemble du patrimoine génétique - l'ADN - de la cellule initiale. Ce processus de duplication de l'ADN ne conduit pas à la réalisation d'une copie parfaite. Les extrémités des chromosomes appelés télomères ne sont pas reproduits entièrement. Ainsi, au fur et à mesure que les cellules se reproduisent, l'information génétique est peu à peu détruite.
Heureusement, ces télomères sont des parties "non codantes" de l'ADN, c'est à dire ne portant aucune information. Leur destruction ne pose pas de risque jusqu'à ce qu'ils disparaissent complètement, après une cinquantaine de reproduction cellulaires. A ce moment là, ce sont des parties utiles de l'ADN qui commencent à disparaître et les cellules obtenues sont victimes de dysfonctionnements. Cette disparition progressive des télomères est donc la cause principale du vieillissement des cellules. De nombreuses maladies dues à l'âge trouvent leur origine dans cette dégradation du patrimoine génétique des cellules.
La télomérase, une enzyme anti-vieillissement cellulaire
En 1985, Elizabeth Blackburn et Carol Greider découvrent une enzyme, la télomérase, qui reconstruit complètement les télomères à chaque division cellulaire. Pour cette découverte, elles obtiennent le Prix Nobel de Physiologie et de Médecine en 2009. La télomérase est présente dans les cellules de l'embryon ainsi que dans les cellules souches afin d'assurer une réplication parfaite de ces cellules qui ont la particularité de se reproduire beaucoup. Mais elle n'est pas présente dans les cellules adultes différenciées qui constitue la majeure partie de notre organisme.
Une solution pour lutter contre le vieillissement cellulaire serait donc de pourvoir toutes les cellules de l'organisme de télomérase afin de que toutes se reproduisent sans perte de matériel génétique. C'est en ce sens que les chercheurs ont construit la thérapie génique qu'ils ont appliqué à des souris adultes.
Ils ont utilisé un virus comme vecteur du gène permettant de produire la télomérase. Le virus est dépourvu de son matériel génétique nocif et sert de véhicule afin de transporter le gène souhaité dans toutes les cellules. Une fois intégré au patrimoine génétique de la cellule, celle-ci commence à produire la télomérase qui va venir assurer une bonne reproduction des télomères. La particularité de cette étude est d'avoir été effectuée sur des souris adultes.
Des résultats très encourageants
Les résultats obtenus ont été très positifs. Chez les souris agées d'un an, l'espérance de vie a été augmentée de 24% et chez celles agées de deux ans, de 13%. Par ailleurs, il a été démontré que ces souris présentaient un état de santé bien meilleur, avec une apparition retardée des maladies liées à l'âge comme l'ostéoporose et une meilleure coordination neuro-musculaire. Par ailleurs, les souris étudiées ne souffrent pas de cancer.
Car, il existe un autre type de cellules dans lesquelles la télomérase est active : les cellules cancéreuses. La présence de la télomérase dans ces cellules assure la quasi immortalité des cellules cancéreuses, provoquant leur reproduction à un rythme effréné et causant ainsi l'apparition des tumeurs. Cet aspect complique les traitements contre les cellules cancéreuses. Des pistes de traitement sont poursuivies actuellement pour désactiver la télomérase dans les cellules cancéreuses afin de limiter leur résistance et assurer leur mort suite à de nombreuses divisions, évitant ainsi l'apparition des tumeurs.
L'étude conduite par les chercheurs espagnols montre ainsi que l'activation de la télomérase dans les cellules permet de lutter contre le vieillissement cellulaire sans pour autant augmenter le risque d'apparition des cancers. Il s'agit d'un succès qui démontre la faisabilité du concept. Le chemin vers l'application à l'immortalité humaine n'est pas à l'ordre du jour. A moyen terme, les thérapies génétiques développées à partir de ce concept pourraient être utiles pour lutter contre les maladies liées à un vieillissement précoce des cellules comme la fibrose pulmonaire.
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Un oeil embryonnaire conçu à partir de cellules souches
21/06/2012 05:45

Des chercheurs ont réussi à recréer en laboratoire des cupules optiques, des yeux à l’état embryonnaire, à partir de cellules souches. La performance a été réalisée sans influence extérieure, laissant supposer que les cellules possèdent les capacités intrinsèques pour former l’organe. Disposant d’un tel tissu, les scientifiques espèrent réparer les yeux endommagés
Peut-on envisager la médecine du futur sans les cellules souches ? Difficilement, tant elles nous promettent des avancées considérables dans la régénération d’organes et de tissus défaillants ou lésés. Dernière découverte en date : l’annonce dans un quotidien japonais de la conception in vitro d’un foie humain miniature mais fonctionnel.
Le Pays du Soleil Levant est d’ailleurs à la pointe dans ce domaine. Les chercheurs nippons du Riken Center for Developmental Biology (CDB, à Kobé) se sont une nouvelle fois illustrés en devenant la première équipe au monde à faire croître un œil embryonnaire depuis des cellules souches. Les détails sont décrits dans la revue Cell Stem Cell.
Ces scientifiques avaient déjà travaillé à l’élaboration d’organes depuis les cellules souches embryonnaires chez la souris. Parmi leur tableau de chasse, le cortex cérébral, l’hypophyse ou des cupules optiques, une structure embryonnaire à l’origine de l’œil. Cette fois, ils ont tenté leur chance chez l’Homme et sont parvenus à un résultat encore plus impressionnant que chez le rongeur.
Une cupule optique qui prend forme toute seule
Le protocole utilisé pour les cellules souches embryonnaires humaines est, à peu de choses près, le même que celui chez la souris. Il a juste fallu adapter la méthode à la taille plus importante des tissus humains. En tout, 9.000 cellules ont été injectées. Dans les premiers temps, les différentes couches s’agencent de manière à former une boule de tissu épithélial. L’intérieur se creuse et les cellules forment finalement une cupule optique, avec une paroi externe qui correspond typiquement à l’épithélium rétinien, quand la paroi interne s’apparente aux photorécepteurs et l’ensemble des cellules qui relient l’œil au cerveau par le nerf optique (cellules ganglionnaires, cellules bipolaires).
Les cellules souches embryonnaires sont des cellules dites totipotentes. Elles ont la possibilité de se différencier en n’importe quelle cellule de l’organisme : rein, poumon, cerveau… mais aussi l’œil bien sûr. © National Science Foudnation, Wikipédia, DP Le diamètre de cet œil embryonnaire atteint seulement les 550 µm, mais est malgré tout deux fois plus grand que chez la souris, avec un volume dix fois plus important. Autre différence : la présence de cellules photoréceptrices dites en cône, celles qui nous permettent de voir le monde en couleur.
Cependant, il existe un certain nombre de similitudes avec ce qui avait été observé chez les rongeurs, notamment le fait qu’à aucun moment, les cellules souches n’ont eu besoin d’un tuteur ou d’un guide pour prendre leur forme. Ainsi, les chercheurs montrent que la capacité d’un tissu à s’organiser dans l’espace est intrinsèque aux cellules.
Réparer les yeux abîmés avec des cellules souches embryonnaires
Cette performance permet d’espérer des applications cliniques dans les années qui viennent. L’idée de redonner la vue n’est pas nouvelle, que ce soit à base de cellules souches ou d’implants électroniques. Mais cela fonctionne avec un succès relatif et de sérieux dangers.
L’un des inconvénients des cellules souches concerne leur faculté à se diviser. Si les processus ne sont pas maîtrisés, elles peuvent former une tumeur, ce que l’on cherche à éviter à tout prix. Yoshiki Sasai, l’un des auteurs de ce travail, l’assure : ces cupules optiques sont pures et ne contiennent plus de cellules souches. Il serait donc possible d’implanter ces cellules sans risque de tumeur. Autre intérêt : il n’y a pas de risque que des cellules souches de l’œil se différencient de manière un peu isolée en un tissu complètement différent. Le scientifique japonais s’explique : « C’est comme lorsqu’on plante une pomme récupérée depuis un arbre. On ne s’attend pas à voir croître du fer. Il n’y a pas plus de raison de voir émerger un os depuis ces yeux ».
Masayo Takahashi, une ophtalmologiste du CDB, tente de transplanter ces cellules à des souris vivantes pour voir si la greffe arrive à prendre in vivo. Pour le moment, l’expérience n’a pas livré ses résultats. Elle espère pouvoir en faire de même avec des singes d’ici la fin de l’année.
Malgré tout, ce travail présente un défaut important. D’autres chercheurs ont tenté de reproduire l’expérience de Sasai chez la souris mais sans succès. Ainsi cette étude sur l’animal est difficilement reproductible et on peut se douter qu’il en va de même chez l’Homme. Où est-ce que ça coince ? Pas facile de répondre. Mais pour utiliser une telle découverte à grande échelle, nul doute qu’il faudra la capacité de générer suffisamment de tissu oculaire et inéluctablement impliquer plusieurs laboratoires.
source
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