Vous avez toujours rêvé (…) de pouvoir reconnaitre la personne dont vous avez trouvé le chewing-gum collé sous la table… Et bien c’est ce qu’a entrepris l’artiste Heather Dewey-Hagborg qui collectionne des poils abandonnés, des mégots de cigarettes, des ongles et des chewing-gums jetés dans des lieux publics. En utilisant l’ADN trouvé sur ces détritus, elle crée des portraits en 3D représentant ce à quoi leurs propriétaires pourraient ressembler à partir de ce matériel génétique mis au rebut.
Le projet “Visions Stranger” de Dewey-Hagborg est fascinant à la fois dans son concept et dans ses limites. Elle explique, sur son blog, qu’à l’origine elle imaginé ce projet alors qu’elle était assise dans le bureau de son thérapeute, où elle a remarqué un cheveu logé dans une fissure d’un cadre photo. Elle s’interrogea sur la personne à laquelle le cheveu avait appartenu, en imaginant ce à quoi il pourrait ressembler. Avec l’aide d’un médecin légiste, elle extrait l’ADN de ces objets trouvés et le fait correspondre à une base de données des régions de l’ADN connu pour coder certains traits (SNPedia), elle crée un portrait en utilisant une base de modèle facial en 3D (3D Basel Morphable Model). Une fois, qu’elle a obtenu un visage, elle le fabrique à l’aide d’une imprimante 3D, créant ainsi une version imaginaire de l’étranger qui a laissé son ADN.
Quelques exemples des visages reconstruits à partir de divers échantillons/ déchets
Ci-dessous : l’artiste et son autoportrait reconstitué à partir de son ADN.
Dewey-Hagborg ne connait pas les personnes cachées derrière l’ADN, elle ne peut donc pas comparer les portraits des vrais êtres humains, même si elle a créé leur portrait à partir de leur génétique. Même si nous avions un plan complet sur la façon dont l’ADN est lié aux traits du visage, ces portraits ne tiendraient pas compte du rôle de l’épigénétique et de l’environnement sur la façon dont se développeraient nos caractéristiques. En outre Dewey-Hagborg a trouvé certaines limites avec le Basel Morphable Model, la plupart des personnes qui avaient l’habitude de former le système étaient d’origine européenne, ce qui a conduit à des problèmes dans la création des portraits pour les personnes qui n’étaient pas de cette origine.
Pourtant, sa création peut avoir une utilité au-delà du projet artistique. Dewey-Hagborg a récemment été contacté par un médecin légiste, espérant qu’elle pourrait créer un portrait d’une femme dont les restes ne sont toujours pas identifiés depuis 20 ans.
Il suffit de coller cette prise électrique portable à votre fenêtre pour commencer à utiliser l'énergie solaire!
Nous voyons sortir beaucoup de chargeurs solaires de nos jours. Et c'est la première fois qu'un tel objet va sortir et probablement nous allons certainement courir l'acheter dès qu'il sera disponible. C'est une prise électrique portable qui tire son énergie du soleil. Vous branchez sur une fenêtre au lieu de la prise dans le mur. C'est facile !
Slon les concepteurs, Kyohu Song et Boa Oh: «Nous avons essayé de concevoir une prise portable, de sorte que les utilisateurs peuvent utiliser intuitivement, sans formation particulière», écrivent-ils.
Il est vraiment simple. La prise portable attachée à une fenêtre comme une sangsue à la peau humaine. Sur sa face inférieure, il dispose de panneaux solaires:
Les panneaux solaires pompent l'énergie du soleil. Le chargeur transforme cette énergie en électricité. Vous branchez le chargeur.
Encore mieux, le chargeur stocke cette énergie. Au bout de cinq à huit heures de charge, la prise fournit 10 heures d'utilisation. Vous pouvez l'utiliser hors de la fenêtre, le coller dans votre sac, et l'utiliser pour recharger votre téléphone avec l'énergie solaire, même si vous êtes assis dans une pièce sombre.
Charger un téléphone en 30 secondes, une voiture électrique en l'espace de quelques minutes ne relève plus de la science fiction.
Deux chercheurs de l'université de Californie (Los Angeles) ont mis au point un super-condensateur révolutionnaire à base de graphène. Ultra-puissant, super résistant, flexible et biodégradable, cette pile du futur offre des opportunités de développement très prometteuses.
Le graphène est un cristal de carbone que l'on retrouve notamment sous forme de graphite dans les mines de nos crayons à papier. Faite d'électrodes en graphène, un matériau composé d'atomes de carbone découvert par deux chercheurs de l'université de Manchester remonte à en 2004 et qui a permis à ses inventeurs de remporter un prix Nobel en 2010, cette « pile » se veut par définition biodégradable et se montre à la fois flexible et résistante
Découverte inattendue
Certaines découvertes scientifiques sont obtenues à l'issue de longues années de recherche, d'autres sont le simple fruit du hasard.
Les deux chercheurs Richard Kaner et Maher El-Kaly ne comptaient pourtant pas créer un nouveau type d'accumulateur, puisqu'ils étudiaient de nouvelles façons de produire du graphène lorsqu'ils ont constaté que leur produit pouvait stocker de l'électricité.
Leur expérience consistait alors à déposer de l'oxyde de graphite sous forme liquide sur un disque de type CD, puis à le chauffer grâce au laser d'un simple graveur DVD d'ordinateur pour obtenir du graphène.
C'est lorsqu'ils ont décidé d'analyser puis utiliser le résultat de leur produit pour en faire un super-condensateur haute performance qu'ils ont découvert des caractéristiques inédites. En effet, grâce à un dispositif électronique, ils ont pu alimenter une LED pendant 5 minutes à partir d'une charge de seulement 3 secondes !
Le matériau obtenu permet, en effet, de produire un super-condensateur avec les avantages d'un accumulateur classique, c'est-à-dire qu'il peut se charger ou se décharger très vite (« de 100 à 1000 fois plus vite » selon Richard Kaner) et emmagasiner une grande quantité d'énergie.
Ultra-puissant et biodégradable
Richard Kaner imagine, par exemple, pouvoir charger un smartphone en moins d'une minute ou une voiture électrique en quelques minutes seulement, ce qui révolutionnerait l'usage des appareils sur batterie. Sans parler de l'aspect écologique, où il suffirait de jeter sa batterie graphène dans un composteur sans se soucier de recyclage.
Au-delà de ces surprenantes caractéristiques, c'est aussi l'intégration des batteries qui pourrait être simplifiée, puisque la flexibilité de ce matériau permettrait de concevoir des appareils pliables et enroulables, voire même des vêtements qui produisent et stockent de l'énergie. L'heure de l'écran flexible et autonome est peut-être plus proche qu'on ne le croit.
Tout a commencé par une série de photos prises par un reporter de l'AFP. Emus par des clichés de Roona, une Indienne de 18 mois souffrant d'une hypertrophie du crâne, des internautes norvégiens ont lancé une collecte de fonds pour financer l'opération de la fillette. En trois jours, il ont déjà recueilli 6 700 euros de dons.
Avec une circonférence de 91 cm, la tête de Roona est deux fois plus grosse que la normale. L'anomalie neurologique dont elle souffre, l'hydrocéphalie, se définit par l'augmentation du volume des espaces contenant le liquide céphalo-rachidien. Cela provoque une pression sur le cerveau. Cette maladie rare peut être soignée, moyennant une intervention chirurgicale. Mais celle-ci est bien trop coûteuse pour les parents de la fillette, qui vivent dans l'Etat indien du Tripura (nord-est). Son père gagne l'équivalent de 2 euros par jour.
l' Iphone du futur deviendra ce que le cinéma de science - fiction nous presente .Un simple appareil en forme de stylo qui s' ouvrira en deux pour laisser apparaitre l' ecran tactile .
En poussant plus loin la technologie , l' ecran deviendra holographique .
Si tout porte à croire que les smartphones de demain seront flexibles, un concept pourrait mettre la barre un peu plus haut. Au-delà de l' écran flexible , c’est le smartphone tout entier qui changera de forme pour avertir son utilisateur et ce en cas de notification.
On doit le prototype aux chercheurs de Human media Lab de la Queens University. Dénommé MorePhone, le concept explore le futur potentiel des mobiles et les nouvelles formes d’interactions possibles. Fabriqué à partir d’un mince affichage électrophorétique et flexible, le smartphone est alors en mesure de s’incurver pour signaler un appel, un message ou un mail au lieu de vibrer ou sonner. Cette faculté est également due à des matériaux à mémoire de forme intégrés dans le téléphone. Comme les profils d’un téléphone, l’utilisateur peut personnaliser les modifications de forme. Relever les deux coins signifie l’arrivée d’un message d’une haute importance par exemple.
Bien que cette technologie ne soit pas encore au point pour une éventuelle commercialisation, elle pourrait porter ses fruits d’ici quelques années.