Les physiciens David Cassidy et Allen Mills, de l’Université Riverside en Californie, seront peut-être un jour aussi célèbres que les scientifiques qui ont permis la construction des premières bombes atomiques. Ces deux chercheurs viennent en tout cas de synthétiser une molécule exotique qui permet de générer des lasers à rayon gamma infiniment plus puissant que les lasers actuels.
 	 
 	Un atome d’antimatière
 	 
 	Cassidy et Mills sont en fait parvenu à créer en laboratoire un atome qui combine matière et antimatière. Baptisé positronium (Ps), cet atome est constitué d’un électron et d’un positron (l’équivalent « antimatériel » de l’électron). Toutefois, une fois créé, cet atome se désintègre en moins de 142 milliardième de secondes, et se transforme en photons de trés haute énergie - appelés aussi rayons gamma.
 	 
 	Totale annihilation
 	 
 	En piégeant des positrons dans un film de silicium, les deux physiciens sont récemment parvenus à créer simultanément un nombre suffisant d’atomes Ps pour que ces derniers se combinent et forment des molécules Ps2. Ces molécules renfermant 2 positronium, elles libèrent deux fois plus d’énergie sous forme de rayon gamma lorsqu’elles se désintègrent.
 	 
 	Un million de lasers
 	 
 	Cassidy et Mills pensent qu’à terme, il sera possible de combiner des millions d’atomes Ps entre eux. En se désintégrant simultanément, ces condensats d’atome pourront ainsi générer un laser à rayon gamma concentrant une énergie un million de fois plus importante que les lasers actuels.
 	 
 	Le  cinéma  de  science - Fiction  nous   avait  déjà  préparé  à  l'  avènement de ces  nouvelles  armes  .
 	 
 	La   série  TV  .  Les  envahisseurs 
 	 
 	Ci - dessous  image  du  désintegrateur    (  serie tv  les  envahisseurs  ) 
 	 
 	
 	 
 	Une arme de poing sophistiquée, utilisant un rayon désintégrant la matière de tout objet ou personne touché. En quelques secondes, la cible s'embrase dans une lueur rougeâtre pour disparaître complètement en ne laissant qu'une vague trace de suie.
 	Les envahisseurs feront disparaître un grand nombre de choses grace à cet engin, ne laissant ainsi aucune preuve tangible de leur passage.
 	Ils n'hésiteront pas non plus à se sacrifier en l'utilisant sur eux-même. Plus ou moins dangereuse selon l'intensité du rayon, elle peut désintégrer jusqu'à la taille d'une voiture
 	 
 	
          
  
 

  Ramener la matière et pas uniquement des particules au plus près      des conditions initiales du moment appelé "Big-Bang" pour      recombiner celle-ci en moitié matière et moitié antimatière      selon les équations de Dirac semble astucieux. Le plus difficile semble      être de séparer électromagnétiquement l'antimatière      avant le contact avec la matière. 
     
     On savait déjà depuis des années qu'il était possible      de confiner de l'antimatière dans des cristaux. Depuis1975 (par exemple      au laboratoire Françoise Lure) on savait cibler des jets de particules,      issus de « synchrotrons » avec une précision de quelques      Angströms. Cela paraît incroyable, mais c'est ainsi. On peut donc      tirer des atomes d'antimatière dans des cristaux spéciaux, qui      possèdent des « lacunes » régulièrement distribuées.      Sous la forme de particules chargées, l'antimatière est d'abord      accélérée (anti-électrons et anti-protons), puis      on favorise des recombinaisons (faisceaux de neutres).
 Ce sont alors des anti-atomes      d'hydrogènes qui pénètrent dans le cristal, en direction      de ces fameuses lacunes, peuplées d'électrons libres. L'anti-électron      de l'anti-atome s'annihile alors avec un électron présent et      l'antiproton, de charge négative, prend la place de l'électron      libre dans la lacune, assurant la neutralité électrique de l'ensemble.      On obtient ainsi de l'antimatière confinée électrostatiquement.      Ce confinement ne nécessite aucune énergie et est parfaitement      stable et durable. Les anti-protons, totalement intégrés au      réseau cristallin, qu'ils « dopent », sont étroitement      bridés. On peut alors laisser tomber un tel cristal par terre sans      que rien ne se passe. Aucune crainte de voir les antiprotons s'échapper      de leur prisons électrostatiques. C'est l'arme idéale, facile      à produire et à stocker, qui devient la plus rustique qui soit      au monde. Pour l'activer, il suffit d'un agent qui déséquilibre      le cristal. 
A la limite certains de ces cristaux pourraient être...      solubles, la bombe se déclenchant lorsque vous la trempez dans votre      tasse de café ! En pratique une détonation sert de déclencheur.      Les Américains (mais j'ai dû alors compléter ultérieurement      ces informations par d'autres sources) ont mis au point des « bucky      balls » (traduction littérale : des « cochonnets »)      d'une taille centimétrique, contenant de l'antimatière stocké      dans un cristal, la puissance étant équivalente à 40      tonnes de TNT. Diamètre : deux centimètres de diamètre,      écran thermique compris. L'avènement de cette arme dite «      de quatrième génération » est un facteur d'insécurité      terrible.