
L'Association française des usagers des banques incite les clients à écrire pour refuser les nouveaux tarifs proposés par la plupart des établissements.
2,50 euros prélevés chaque mois pour la tenue de votre compte courant. 30 euros par an. La BNP ne se mouche pas du pied. Après les chèques payants, la facturation des retraits, les banques innovent, encore et toujours.
Pour vous soutirer de l' argent les Banques font preuve d'une imagination débordante, voire sans limite. A partir du 1er janvier, la plupart d'entre elles va facturer des frais de tenue de compte. Et la tendance est à la généralisation du système de pompe : toutes les grandes banques s'y mettent.
De la pure arnaque .
Les médias ne vont pas dénoncer cet nouvelle escroquerie crée par nos banques avec la bénédiction du gouvernement et de nos chers médias qui passent leurs journées à pointé du doigt les agissements criminels de l' Etat Islamique .
Comme le disait si bien pierre Bourdieu dans son livre " Sur la télévision "
- "Les prestidigitateurs ont un principe élémentaire qui consiste à attirer l'attention sur autre chose que ce qu'ils font. Une part de l'action symbolique de la télévision, au niveau des informations par exemple, consiste à attirer l'attention sur des faits qui sont de nature à intéresser tout le monde, dont on peut dire qu'ils sont omnibus - c'est-à-dire pour tout le monde. Les faits omnibus sont des faits qui, comme on dit, ne doivent choquer personne, qui sont sans enjeu, qui ne divisent pas, qui font le consensus, qui intéressent tout le monde mais sur un mode tel qu'ils ne touchent à rien d'important."
Pierre Bourdieu - 1930-2002 - Sur la télévision - 1996, page 16

Bourdieu s’intéresse également au contenu des journaux télévisés, et à l’effet de « voilement/dévoilement ». Il donne un exemple : les faits divers. Ce sont, pour lui, des faits qui font diversions… On sait que les journaux télévisés sont minutés, orchestrés, et organisés selon ce que les journalistes appellent « la hiérarchie de l’information ». Ainsi, la rédaction décide, en toute connaissance de cause, de consacrer une ouverture de journal de 20 heures par un « fait divers ». Les faits divers : un carambolage, une disparition d’enfant… sont des évènements qui touchent émotionnellement le téléspectateur… Lorsqu’on évoque la rentrées de classe, la chaleur en été, les chutes de neige importantes en hiver : on montre le quotidien des téléspectateurs… Mais est-ce ce qui doit fonder l’essentiel de l’information ? Le journaliste ne gaspille-t-il pas les minutes d’antennes qui sont accordées ?
La télévision fait diversion auprès du téléspectateur en lui faisant penser que ce qu’il regarde est important alors que ce n’est en somme que du vide.