
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=KqmofnyGIgE
Voilà un veritable Pamphlet anti - sport ecrit par Jean - Marie Brohm .
C' est aussi la vision que je me fait du sport .
Et vous qu' en pensez - vous ?
1) Le sport et le capitalisme
Le sport prend son essor avec l’avènement de la société capitaliste industrielle du XVIII èmes siècles .
L’Empire du sport-spectacle, porté par l’impérialisme, le fascisme et le stalinisme, n’a cessé de s’étendre à mesure que triomphait le marché unique, la pensée unique et la colonisation marchande du monde vécu.
La sportivisation de l’espace public, impulsée par les grandes multinationales sportives (Fédération Internationale de Football, Comité International Olympique) impose sa fausse conscience et son abrutissement idéologique à des centaines de millions de téléspectateurs .
Le sport est devenu un secteur d'accumulation de richesse, d'argent, et donc de capital. Le sport draine des sommes considérables, je dirais même, qu'aujourd'hui, c'est la vitrine la plus spectaculaire de la société marchande mondialisée. Le sport est devenu une marchandise-clé de cette société dite capitaliste .
2 ) Les nouveaux esclaves du sport ?
Aujourd’hui plus que jamais, la pratique du sport de haut niveau devient en elle-même une atteinte aux droits de l’homme : le corps du sportif est chosifié, transformé dès le plus jeune âge en chair à records, en « morceaux de viande » .
Il existe bel et bien un esclavagisme sportif, une exploitation négrière des athlètes. Gavés d’exercices physiques dès l’enfance , reclus, encasernés dans des centres où la préparation confine au conditionnement, bien souvent nourris (parfois même à leur insu) de produits dopants hautement nocifs, les sportifs de haut niveau ne sont plus que des instruments aux mains des multinationales, des holdings financiers et des politiques de prestige national.
Quant aux pays pauvres (tout particulièrement l’Afrique) ils servent aujourd’hui de réservoir aux clubs de football européens qui vont y puiser de la main d’œuvre à bon marché, exploitable et corvéable à merci, revendable, échangeable et à tout moment expulsable vers leur pays d’origine si elle ne donne pas entière satisfaction .
3 ) Le Sport stimule les fascismes .
Le sport galvanise, électrise les passions et les coagule dans un même élan patriotique et chauvin. Il est en temps de paix un élément permettant de maintenir et d’exprimer un sentiment national .
En Europe, en Amérique Latine, en Russie, les stades de football sont d’ailleurs devenus le lieu d’expression privilégié de groupuscules fascistes ou néo-fascistes qui ont leurs tribunes réservées. Les bras tendus fleurissent, les invectives racistes et antisémites , les slogans nazis fusent en toute impunité dans les virages occupés par ceux qu’il est convenu d’appeler les « Ultras » .
Toutes les grandes équipes ont des groupuscules de supporters nazis aux noms évocateurs : "Oranges mécaniques" pour la Juventus de Turin, "Brigades rouges et noires" pour le Milan AC, "Granata Korps" pour le Torino, "Mauvais garçons" pour le FC Barcelone, tandis que les "Ultras sur" du Réal de Madrid sont ouvertement franquistes .
4 ) Le Paris - Dakar ?
le Rallye Paris-Dakar, aventure néo-coloniale et para-militaire ultra médiatisée, permet à quelques nantis, sponsorisés par des multinationales, de s’adonner en toute impunité à une course poursuite destructrice et mortifère dans des régions déchirées par la misère et la famine .
5 ) le sport est l' aliénation des masses ?
Le spectacle sportif est au sens fort une aliénation des masses, il endort la conscience critique, l’occupe, la détourne en faisant rêver, en apportant un bonheur illusoire (fonction narcotique du sport). Il est un appareil de colonisation de la vie vécue (Jürgen Habermas). Comme la religion, il est un opium du peuple, un dérivatif, qui divertit et fait diversion, permet de scotomiser le réel.
6) Le sport un stimuli fasciste
L’institution sportive est un efficace appareil idéologique d’état (Louis Althusser) qui distille massivement, planétairement une idéologie réactionnaire et fasciste.
En Europe, en Amérique Latine, en Russie, les stades de football sont d’ailleurs devenus le lieu d’expression privilégié de groupuscules fascistes ou néo-fascistes qui ont leurs tribunes réservées. Les bras tendus fleurissent, les invectives racistes et antisémites [13] , les slogans nazis fusent en toute impunité dans les virages occupés par ceux qu’il est convenu d’appeler les « Ultras » [14] , les agressions délibérément racistes se multiplient aux alentours de certains grands stades (tandis que les forces de l’ordre restent bien souvent passives...). « Toutes les grandes équipes ont des groupuscules de supporters nazis aux noms évocateurs : "Oranges mécaniques" pour la Juventus de Turin, "Brigades rouges et noires" pour le Milan AC, "Granata Korps" pour le Torino, "Mauvais garçons" pour le FC Barcelone, tandis que les "Ultras sur" du Réal de Madrid sont ouvertement franquistes » [15] . Citons encore le groupe des Zyklon B (gaz de sinistre mémoire) de Berlin.
De Jean - Marie - Brohm