
https://youtu.be/aThCr0PsyuA
Quasiment un an après leur dévoilement au grand public, les lunettes à réalité augmentée HoloLens de Microsoft ont été présentées au cours de la Build 2015, qui s’est déroulée à San Francisco du 29 avril au 1er mai. Une prouesse technologique qui n’a rien à envier à ses concurrents Google Glass et Occulus Rift. Au cours de cet événement, certains ont eu le privilège de les tester.
On peut ainsi commander la réalité virtuelle de l’HoloLens de trois manières différentes : par des mouvements de tête, par des gestes et par la voix. Et contrairement à l’Occulus, l’ensemble du champ de vision de l’utilisateur d’HoloLens n’est pas accaparé par un écran. L’utilisateur voit la pièce dans laquelle il se trouve de façon bien réelle, mais des hologrammes peuvent s’y superposer à sa guise, ce qui en fait toute sa singularité et tout son charme. De plus, il intègre un véritable ordinateur, ce qui lui donne une autonomie et un champ d’applications infinis.
Avec ces lunettes, on peut par exemple allumer Skype, s’allonger dans son canapé et discuter avec ses interlocuteurs qui apparaissent en hologramme. Mais la stratégie de Microsoft est aujourd’hui de viser un public professionnel. Ainsi, pas de tests de jeux en vue, mais des simulations d’architecture. L’utilisateur peut alors faire glisser un bâtiment virtuel issu d’un logiciel 3D de son PC dans une maquette réelle en résine. Il se retrouve ainsi devant une maquette virtuelle d’un bâtiment, avec laquelle il peut interagir. La maquette virtuelle peut aussi changer de taille pour prendre une dimension réelle. Le testeur peut alors modifier le bâtiment à sa guise (faire pivoter les murs, par exemple) afin de l’adapter au mieux à son environnement. Une autre simulation permet d’afficher un hologramme des canalisations du mur se trouvant devant nous (qui lui est bien réel). Ainsi, lorsqu’on décide de le percer, on éviter de faire des dégâts.