
https://youtu.be/rnXETdvtvIs
https://youtu.be/kVT4rTflCG8
https://youtu.be/j5VP64V6L2s

La théorie des chemtrails – contraction de chemical trails, littéralement traînées chimiques – est apparue aux Etats-Unis en 1996 après la publication d'une étude intitulée Le climat comme un multiplicateur de force : posséder le temps en 2025 rédigée par sept militaires de l'université de l'Air américaine à la demande de l'US Air Force. Les auteurs avaient alors entrepris de voir comment, en 2025, l'aviation américaine pourrait "maîtriser le climat", en agissant notamment sur les pluies, les brouillards et les tempêtes, dans le but de parvenir à une suprématie militaire et aéronautique.
Ce document s'inscrit dans une recherche plus large de l'armée américaine amorcée à l'apogée de la guerre froide sur les armes climatiques et la guerre environnementale, ainsi que de travaux de scientifiques sur la géo-ingénierie – la modification de l’équilibre énergétique de la Terre pour lutter notamment contre le changement climatique – lancées dans les années 1950.
A partir de cette époque, l'idée commence à germer chez certains Américains et sur des sites complotistes que le gouvernement et les militaires américains répandent dans l'atmosphère des produits chimiques qui forment des nuages artificiels. Ces chemtrails seraient plus persistantes dans le ciel que les traînées de condensation (contrails, pour condensation trails) normalement laissées par les avions, et elles se formeraient à des altitudes inférieures aux couloirs aériens habituels.
Contrairement aux vapeurs classiques, les chemtrails, affirment-ils, seraient composées de métaux lourds (particules d'aluminium ou de titane), de métaux alcalino-terreux (baryum, strontium, calcium), ou des polymères microscopiques néfastes pour la santé et l'environnement. Ils les accusent de provoquer des problèmes respiratoires, et même, parfois, d'entraîner les maladies d'Alzheimer
