Des prothèses réagissant à la pensée seront bientôt disponibles pour les personnes paralysées ou ayant perdu l'usage d'un membre. Des essais actuellement en cours auprès de singes permettront de déterminer la fiabilité de ces appareils hautement sophistiqués. Dans quelques mois à peine, les gens ayant subi les premiers des traumatismes à la moelle épinière bénéficieront de cette aide technologique. Ce bras artificiel, dont le poids n'atteint que 4,5 kilogrammes, répondra à un ordre du cerveau. Il exécutera des mouvements précis et sera doté d'une grande agilité.

Contrairement aux différentes prothèses actuellement proposées aux personnes amputées, les doigts s'activeront séparément selon la volonté de la personne dictant son désir à ce membre suppléant. La conception de ce bras constitué de fibre de carbone très légère ainsi que de divers amalgames d'une grande robustesse revient à des scientifiques exécutant des travaux de laboratoire en physique appliquée, affiliés à l'université Johns Hopkins.

Les muscles du torse ne captent pas pour l'instant les ordres envoyés par le cerveau, excluant de ce fait les personnes quadraplégiques de ce projet d'accès à un tel bras robotisé. Des essais effectués sur des macaques rhésus en viennent à ces conclusions.