
La découverte d'une larve capable de dévorer le polyéthylène, l'une des matières plastiques les plus résistantes, utilisées dans de nombreux emballages, offre la perspective de bio-dégrader rapidement ce polluant qui s'accumule dans l'environnement, notamment les océans.
Cette larve, élevée commercialement en grand nombre pour servir d'appât pour la pêche, est à l'état sauvage un parasite des ruches qui se niche dans la cire d'abeilles, partout en Europe.
Cette scientifique, également apicultrice amateur, a observé que les sacs en plastique dans lesquels elle plaçait la cire des ruches infectée par ce parasite étaient rapidement criblés de trous.
D'autres observations avec un sac de supermarché au Royaume-Uni, soumis à une centaine de ces larves, ont montré que celles-ci pouvaient endommager le plastique en moins d'une heure.
Des trous commençaient à apparaître après seulement quarante minutes et au bout de douze heures, la masse de plastique du sac était réduite de 92 milligrammes, ce qui est considérable, expliquent ces chercheurs.