Le député UMP de l’Oise, Lucien Degauchy, a sous-entendu mardi que les intempéries qui ont frappé la France au début du mois de juin étaient dues à des expériences anti-grêle menées par l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Plus de détails.

Un lien de cause à effet surprenant. Plusieurs départements ont été durement frappés par de violents orages et des chutes de grêle au début du mois. Et alors que pour beaucoup ces intempéries résulteraient d’un ciel capricieux, le député UMP de l’Oise avance une toute autre explication. Selon Lucien Degauchy, tout ceci serait dû à de mystérieuses expériences anti-grêle menées secrètement par l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, situé en banlieue parisienne. Mardi, il a ainsi profité de la séance de questions au gouvernement pour interroger le Premier ministre et le secrétaire d’Etat chargé des Transports sur ce sujet.

« Bien évidemment nous ne faisons pas usage de canons à nitrate »

« En l’espace de dix mois, trois orages de grêle d’une violence inouïe se sont abattus dans des régions qui n’avaient jamais connues cela. Tant par leur intensité que par la taille et la force des grêlons »,a-t-il ainsi entamé avant de poursuivre : «  »Des rumeurs de plus en plus insistantes, émanant de personnes se disant très bien informées, font état d’expériences anti-grêle menées à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, avec des technique et des produits nouveaux. Ce qui provoquerait les formations de grêlons qui se sont abattus 80 km autour de Roissy », au début du mois. Une sortie à laquelle, le secrétaire d’Etat Frédéric Cuvillier a choisi de répondre sérieusement. « Ce ne sont que des rumeurs. Bien évidemment nous ne faisons pas usage de canons à nitrate », a-t-il déclaré. Un ton que n’a cependant pas pris Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, lequel a conclu : « Merci pour cette réponse aérienne ».