Les résultats, tout comme les sensations sont apparemment exceptionnels, l’amputé peut définir s’il marche sur le gravier, le béton, le sable ou l’herbe et même sentir de petites pierres.
Agé de 64 ans, Wolfgang Rangger est le premier cobaye de cette expérience prometteuse. Il avait perdu sa jambe droite en 2007, la faute à un caillot de sang apparu suite à un accident vasculaire cérébral. Les chirurgiens ont déplacé ses terminaisons nerveuses au plus près de la peau afin de les relier à 6 capteurs parcourant la prothèse jusqu’à la semelle.
Ceux-ci sont alors en mesure de jauger la pression du talon, des orteils et de calculer le mouvement du pied, les données sont communiquées à un micro-contrôleur qui les transmet à l’intérieur de la jambe du patient, dont le corps prend alors le relais. Ils dupent ainsi le cerveau en lui faisant croire qu’il y a un pied, qui n’a plus à rechercher d’informations à partir d’un membre inexistant.