Nos (fortes) pensées, nos émotions, nos formes pensées une fois émises laissent leur empreinte sur les murs ou plus globalement, à l’endroit où elles sont émises. Ainsi nul besoin d’être sur un lieu de crime ou de massacre pour avoir une désagréable sensation (à ce sujet, ce n’est pas la sensation qui est dangereuse mais bien ce qui la cause). Il suffit comme nous le mentionnons dans l’exemple donné ici, la personne « hébergeait » dans sa salle de bain ainsi que dans sa propre
chambre, des émotions de colère liées à un divorce difficile et dans une autre chambre, anciennement celle de l’enfant, une émotion d’infinie tristesse. Ces énergies, se nourrissaient de la mémoire des murs tout en l’entretenant elles aussi à leur tour. La propriétaire nous avait expliqué que son divorce appartenait maintenant au passé et que tout avait été « digéré ». La présence de cette mémoire et l’énergie de colère révélaient en fait le contraire. Cette personne subissait leur influence négative mais l’entretenait elle aussi par sa propre colère refoulée. Comment pouvait-elle se sentir bien et surtout s’épanouir dans un tel contexte ? D’ailleurs sa principale motivation pour nous faire venir avait été que sa salle de bain était en chantier depuis un an (les travaux s’éternisaient, le bac de douche arrivait cassé etc) et que plus généralement, plus aucun ami ne venait la voir depuis qu’elle habitait ici… Après l’harmonisation et aux dernières nouvelles, amis et famille ont renoué avec elle et la maison est de nouveau accueillante. Je rappelle au passage que l’efficacité de la réharmonisation passe par le « nettoyage » énergétique du lieu, la prise de conscience et la reconnaissance de l’origine du déséquilibre par l’habitant.
Ces mémoires « familiales ou sociales » dirons-nous sont omni présentes dans tous les lieux qui ont déjà « vécu ». Les maisons neuves ne sont pas pour autant épargnées. En effet, en dehors de toute histoire tragique liée au terrain et avant même la remise des clés au futur propriétaire, la maison se charge en bonne ou mauvaise énergie. Comment ? Par les bâtisseurs eux-mêmes. Les objets, les constructions, les œuvres en général se chargent de l’émotion, de l’intention du créateur. Imaginons un maçon qui viendrait de vivre une très grosse contrariété, une dispute avec son employeur, son épouse, un collègue. Je doute fort qu’il construise son mur en sifflotant des chansons d’amour. Ses gestes seront plutôt tout empreints de colère et dès le commencement de son labeur, chaque parpaing ou brique recevra une charge de violence plus ou moins contenue. Souvenons-nous de notre dernière colère. Lorsqu’elle n’était pas encore apaisée, nous avons pu en vouloir à l’évènement ou la personne (voire la terre entière) qui en était la cause. Cela s’était certainement traduit par des pensées agressives envers son origine, accompagnées de gestes « énergiques », voire violents même si c’était dans le vide. Le maçon qui pose son parpaing avec colère inflige à celui-ci une sorte de rituel magique involontaire. Imaginons maintenant que toute la maison soit construite ainsi, il faudra beaucoup d’amour et d’harmonie aux futurs propriétaires pour inverser la tendance. A l’inverse, un lieu d’habitation construit avec patience et amour, par des personnes qui aiment ce qu’ils font ou tout simplement par le futur habitant recevra d’emblée une énergie d’accueil de paix et d’amour. Mais attention, les énergies bougent et nos humeurs changent, il faut donc rester vigilant car rien n’est jamais acquis.
Avant même de travailler en énergétique, j’ai souvent entendu parler de maisons « à divorce », de pertes d’emplois ou de problèmes financiers, de maladies récurrentes pour les habitants successifs. Les mêmes situations, les mêmes drames semblent s’y répéter sans cesse. Pas plus tard qu’à notre dernière conférence, une personne dans la salle nous expliquait qu’elle habitait avec son mari une maison où deux personnes successives avaient souffert de la maladie d’Alzheimer. Après plusieurs mois, son époux a lui aussi déclaré une maladie similaire. Il est évident que ce n’est pas la maison qui en est la cause, il n’y a pas eu de « contamination ». Malgré tout, la mémoire du lieu entretient la maladie en maintenant l’homme à un taux vibratoire bas correspondant à cette pathologie. En outre, depuis qu’elle connait l’histoire des habitants antérieurs, son épouse est maintenant persuadée qu’ils sont sous l’emprise de la fatalité, renforçant ainsi des formes pensée de maladie. La boucle est bouclée… Comme dans le cas de la personne divorcée qui a choisi inconsciemment d’habiter la maison d’un couple divorcé, ces deux dernières personnes ont choisi un lieu en résonance avec la maladie latente du mari. Ainsi la mémoire des murs peut nous révéler le passé énergétique du lieu et agir directement sur nous en faisant surgir nos propres problématiques. Plutôt que pour notre malheur, elle est là aussi pour montrer du doigt ce que souvent, nous refusons de voir. Par exemple Aline, la personne divorcée n’avait pas terminé son divorce. De même et selon la symbolique d’une maladie qui touche la mémoire (justement), nous pourrions (mais chaque cas est unique, attention aux conclusions hâtives) nous demander ce que l’homme veut oublier ou ne plus voir dans sa vie.
Les lieux historiques sont d’autres cas couramment rencontrés. Je me souviens d’une amie particulièrement sensible, guide touristique, qui lorsqu’elle devait accompagner des touristes à Ouradour sur Glanes* ressentait un malaise de plus en plus profond au fur et à mesure que l’autocar s’en approchait. Elle recevait à distance toute l’énergie du lieu, encore chargé de violence et de souffrance. Je ne parlerai même pas de la mémoire énergétique des camps d’extermination. En dehors même de toutes les âmes errantes qui s’y trouvent certainement encore, je pense que, face à l’énergie dramatiquement puissante du lieu, même le plus insensible doit avoir la gorge serrée. Ces deux derniers exemples sont des cas extrêmes et bien sûr, il ne viendrait jamais à l’idée d’aucun promoteur de construire des résidences à de tels endroits (quoique…). Un ami géobiologue belge m’a parlé d’une école construite sur une petite partie du champ de bataille de Waterloo. Nous pouvons imaginer assez facilement le genre d’énergie qui peut remonter de la terre à cet endroit (comme de tous les champs de bataille d’ailleurs). Mais d’autres lieux moins présents dans la mémoire collective peuvent recevoir au fil du temps des constructions, par obligation suite aux destructions de guerre ou tout simplement parce que les faits remontent à trop longtemps. Cela ne change rien. Une amie medium et géobiologue m’a expliqué qu’il y a quelques années, elle habitait un immeuble récent en plein centre d’une grande ville. Elle y était constamment dérangée par des visions d’âmes humaines qui traversaient les pièces, même son chien suivait parfois du regard des déplacements d’êtres invisibles et aboyait furieusement. L’énergie était en outre très basse et négative pour le vivant. Après recherche, elle s’est rendue compte que le bâtiment avait été construit dans un lieu où l’on enfermait les fous à l’époque moyenâgeuse. Ils y finissaient leur vie dans une sorte de mouroir. Inutile de faire un dessin sur les déséquilibres énergétiques qu’un tel passé peut engendrer et entretenir sur les résidents… Elle est bien entendu intervenue pour rétablir l’équilibre de l’ensemble. Il ne faut donc pas se fier à l’apparence neuve d’un bâtiment pour se croire à l’abri d’une influence énergétique. Tous les lieux ont une mémoire mais heureusement, ce n’est pas toujours aussi dramatique.
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